Yves Le Risk

« Je sais pas d’où tu sors mais sors plus souvent », Yves Le Risk

Hello ! Qui es-tu?

Yo, je me nomme Yves Le Risk et vadrouille entre plusieurs villes en France. J’ai rédigé un mémoire qui portait sur la destruction dans l’art, suis arrivé second avec une compagnie au Festival International du Théâtre de Salaberry-de-Valleyfield au Québec, et enfin médaillé d’or de l’équipe féminine de basket au tournoi régional des benjamins de Champagne. J’ai 27 ans et une dent en moins.

Quelle est l’histoire de Yves Le Risk ?

A la sortie de mes études j’ai bossé dans le BTP au black pendant un mois ça m’a saoulé, après je me suis retrouvé dans un magasin avec un patron qui puait la merde et ça m’a saoulé encore plus. Une amie m’a fait mes premiers tatouages à ce moment là et j’ai eu le déclic. Je me suis d’abord acheté une machine un peu miteuse, me suis entraîné sur quelques oreilles de cochon avant de me faire les cuisses et après c’était lancé. J’ai fini par investir dans un matériel plus correct et depuis tout roule.

D’où vient ton nom ?

Yves c’est le prénom de feu mon parrain, Le Risk c’est parce que je suis un accro du jeu de société, il était sous mon nez quand je cherchais un nom. Comme je l’ai dis le dermo était miteux, du coup des fois j’avais des sautes de tension, bien dirty à souhait, ça sonnait comme « vive le risque » et je trouvais ça fort à propos !

Quel a été ton projet tattoo le plus fou ?

Une fois j’ai dessiné le visage de John Ratcliffe avec le corps de Pocahontas, bien troll comme y faut. Un pote déboule chez moi et commence à zieuter les carnets de flashes quand il s’arrête dessus et me dis qu’il le trouve bien stylé. J’étais pas prêt, je lui ai offert du coup, en ajoutant même un « Stoned Age » dessous. La pièce fait bien 15 cm de haut, milieu de jambe. Mon pote avait jamais vu Pocahontas il l’a compris qu’après, mais il en avait toujours autant rien à foutre.

Un mot pour la fin ?

C’est que le début !