Un réel plaisir de revoir notre ami Xameleon ici. C’est « Indolence », qui est accompagné d’un clip inspirant la liberté, le beau temps et les copains que nous dévoile Xameleon aujourd’hui. On écoute :

Salut et bon retour sur le mag ! Comment vas-tu ?

Ça va bien. Je suis de retour dans mon appart sous les combles. Je commence à avoir un peu chaud, je crois que ça veut dire que l’été arrive. 
Je suis content.

Tu nous partages le nouveau clip du titre « Indolence », tu peux nous en parler ?

Je peux. C’est un clip qui a mis 2 ans à se faire. 
Quand j’ai enregistré l’EP, j’habitais en collocation à Tours. C’était le printemps, on avait une grande maison, on habitait juste à coté d’un grand parc (le parc Sainte Radegonde), et des amis allaient & venaient tout le temps. 
On se sentait très libre. Je venais de finir d’enregistrer l’EP, et je savais que je voulais clipper Indolence, et que le clip fasse ressortir cette sensation…ben d’indolence justement. 
Et c’est plus ou moins exactement le moment ou j’ai commencé à découvrir l’esthétique lo-fi & la bedroom pop, et c’est aussi le moment ou Mélissa est venue à la collocation avec un vieux caméscope à cassettes des années 90. Donc on est allés se balader dans le parc une après-midi, 
et on a filmé tout un tas de trucs. J’adore l’esthétique & le son (même si on ne l’entends pas ici) du caméscope. 
Ensuite, je voulais filmer d’autres plans, en intérieur, en qualité plus standard, plus actuelle. J’avais pas le matos, donc le projet a été mis en pause. 
Puis j’ai rencontré Fabien, qui était monteur & journaliste avant. On a bien matché, et j’ai été chez lui filmer le reste des plans. Ensuite, il fallait faire le montage, et je ne trouvais personne pour le faire. J’ai essayé de le faire moi-même à 2-3 reprises, mais vraiment, c’est pas fait pour moi, ça vient pas naturellement. 
Donc le clip est encore resté plusieurs mois à dormir dans mon disque dur. Jusqu’au confinement, qui est tombé pile poil dans la période des 1 an de l’EP ; et je savais que je voulais 
commencer à bosser sur le prochain EP, mais ce clip pas fini & mon esprit complétiste m’empechait de passer à autre chose, donc je me suis enfermé dans mon home studio et j’ai fini le montage. 
J’ai eu de l’aide de pleins d’amis, et au final, je suis très content du résultat. 
C’est un clip qui n’a rien coûté, et qui en plus a été fait de manière très bordélique. J’avais pas fait de moodboard, pas de storyboard, je connaissais rien à Première, bref, c’était compliqué. 
Mais au final, le rendu est exactement tel que je l’imaginais. 
Donc, encore une fois, je suis content. Je pense qu’il plaira. 

Pourquoi avoir choisir « Indolence » pour ce clip ?

En fait, ça a toujours été le projet de faire un clip pour Indolence, même avant de commencer à concevoir l’EP. 
Peut-être parce que le morceau est assez sensoriel, ou encore parce que les samples de voix qu’on entend dans le morceau sont tirés de « F for fake » d’Orson Welles. En tout cas, j’ai toujours eu des images assez précises en tête pour ce morceau, ce qui est assez rare pour moi, parce que normalement, j’associe pas le son & l’image de manière automatique. Donc je ne me suis même pas posé la question. 
Si je devais faire un clip pour un autre morceau de l’EP par exemple, ou du prochain à venir, là tout de suite, il y a aucune idée précise qui me viendrait en tête. 
Donc oui, pour Indolence, c’est venu tout seul, et c’est pour ça que c’est le seul morceau clippé de l’EP. 

Ton EP est encore disponible un peu partout d’ailleurs !

Oui ! Indolence est en anglais, mais dans l’EP, c’est un mélange d’Anglais-Français, donc il y en a pour tout le monde. Il y a même un morceau instrumental. En tout les cas, l’EP a 1 an, et j’aime à croire qu’il vieillit comme un bon vin. Pour l’instant, je l’aime encore en tout cas. 
En plus, il a une toute nouvelle pochette bien lo-fi, tirée tout droit du camescope qui a servi à filmer Indolence. Et puis surtout, il est partout, sur toutes les plateformes possibles & inimaginables. Il est même sur Google Play. Alors pas d’excuses. 

Un petit mot pour la fin ?

Je conseille à tout le monde d’aller voir l’auto-interview de Philippe Katerine pour Jack. Vous en ressortirez heureux. 
Et puis n’hésitez pas à ecouter l’EP et à me suivre sur Instagram @lexameleon, j’y fais souvent de la musique.