Dernier jour de préventes et sortie du nouvel EP pour UPSEEN ! On en parle a travers une interview rythmé avec toute la team. On écoute :

Hello Upseen, bon retour sur le mag ! Un petit tour de table ?  

Jules (batterie) :  Avec plaisir ! Je suis le plus bisextile, donc c’est moi qui commence ?

Manne (chant) :  Volontiers. 

Raphaël (feel good guy) : Salut, merci à vous ! Let’s go pour le tour de table.

Louis (bassiste) : 3 x 7 = 21 lol, les tables de multiplications mdr.

Irving (imbu de lui-même) : Moi c’est Irving, et j’aimerais autant ne pas être associé avec des types qui ne savent pas se présenter.

On parle ici de nouvel EP, quelques mots à ce sujet ?  

Irving : Il est beau. Non seulement il est beau, mais il est aussi achetable en digital et en physique sur notre bandcamp. Et non seulement il est beau, mais il n’est absolument pas nécessaire. Et les plaisirs non nécessaires, c’est tout à fait indispensable.

Jules :  Avec ses 7 titres inédits, ce nouvel EP est la pièce manquante de toute discothèque. Sa fonction ‘Sun-Pop’ fera briller la joie et ravivera les couleurs de vos souvenirs de vacances.

Dans la limite des stocks disponibles.

(ET/OU : Dépêchez-vous, il ne reste plus que quelques jours pour profiter dès pré-ventes…)

Manne : nouvel EP mon cul ! Ça fait 2 ans qu’on se tape ces morceaux. Mais pour vous, je dirai que c’est un EP plein d’ambition, de rêve et d’espoirs. Pour vous comme pour nous.

Raphaël : Il est tout frais et on y a mis du cœur, on est très contents que ça sorte, allez l’écouter (le pré-commander?) et donnez-nous votre avis !

Louis : Extrêmement satisfait qu’il sorte tout bientôt, pour enfin avoir les retours des auditeurs toujours plus nombreux de jour en jour bien entendu !  Car finalement, c’est ça le plus important !

Également extrêmement frustré de ne pas pouvoir le partager en live et aller à la rencontre du public plus nombreux de jour en jour bien entendu !! Car finalement ça aussi c’est le plus important !

Comment vivez vous respectivement cette crise sanitaire ? 

Manne :  Je suis l’une des rares qui a pu continuer à travailler. Donc j’essaie de ne pas me plaindre. Mais pour ce fameux projet perso il est vrai qu’il faudrait que j’y accorde du temps. 

Jules : Principalement en jogging. Il m’arrive de changer de t-shirt, quand mes coloc me le demande… Je le fais avant tout pour eux.

Plus sérieusement, je suis confiné avec des projets, un grand jardin et un bel été indien. C’est officiel, la misère est définitivement moins pénible au soleil.

Raphaël : Pour ma part, comme pour beaucoup de monde, ça n’est pas très drôle. Je n’ai pas lieu de me plaindre car j’ai la chance de passer cette période dans de bonnes conditions, mais cette fin d’année a sa part de morosité : quasiment tout ce qu’on avait prévu a été compromis, annulé ou reporté, s’organiser à distance est pas toujours facile, le manque de contacts humains se fait sentir, et en plus de tout ça, on a très peu de visibilité sur ce qu’il en sera dans les mois à venir. Et puis, pour nous, jeunes artistes encore peu établis, cette période est censée être un tremplin, une phase importante d’expérimentation et de développement, et on se retrouve à fonctionner au ralenti, ce qui me pose des questions et des doutes. 

Bien sûr, tout n’est pas noir non plus. À côté de ça, mes études se passant au ralenti aussi, j’ai plus de temps, que je peux consacrer à la musique, à essayer de “préparer la suite”, mais aussi à bricoler, à lire ou à réfléchir. Même si l’énergie pour créer n’est pas toujours facile à trouver, j’ai l’impression que cette lenteur permet une approche plus réfléchie des choses que j’entreprends. Enfin, en ces temps, j’ai le sentiment que des questions de société viennent se poser devant nous, quoiqu’on veuille, et ça me semble une bonne chose. S’intéresser d’un peu plus près à l’organisation de notre vivre-ensemble, remettre en question les systèmes autour de nous, pourquoi pas s’essayer à politiser ces questions, etc, tout ça ne peut pas faire de mal, ni à nous ni à notre pratique artistique.

Irving : Je suis dans une belle vieille maison en pleine campagne. Je marche 5 minutes, j’ai un carrefour, et 5 minutes dans l’autre sens et je suis dans un verger abandonné par la civilisation, c’est parfait. Pour Upseen, comme pour beaucoup d’autres amis musiciens, la situation nous force à changer notre mode de fonctionnement, et loin de nous abattre, ça nous donne encore plus envie de faire des choses.

Louis : Ouais c’est pas faux …

Mais plus sérieusement, je la vis principalement de dos, de dos à la vie, à l’amour, à la joie, l’allégresse …  Mais toujours face au groove.

Heureusement que NPR est la pour remplacer le dernier printemps déchu, l’été limité, et réchauffer nos coeurs en cette saison maussade.

 Avez vous de futurs projets ?  

Louis : J’espère pouvoir faire ce que l’on ne peut pas faire en ce moment, faire un maximum de concerts, partout, devant le plus grand nombre. Rattraper cette frustration le plus tôt possible.

Et bien sûr reprendre le chemin de la création et du studio car il faut battre le groove tant qu’il est chaud !

Manne : C’est top secret. Dans mon cas, ça veut dire que j’en suis à la phase de réflexion. La deuxième phase c’est de s’y mettre, mais pour le moment j’essaie de bien comprendre la 1ère phase.

Irving : Là, on est en train de préparer la contre-attaque suite à l’annulation de notre Release-Party du 5/12. Ça va être beau, ça va être fort, il va falloir être là. En plus, ce sera gratuit.

Jules : Oui ! Personnellement, je suis une formation de batterie, qui me pousse à créer et alimenter de nouveaux projets. Et avec Upseen, on a plus d’un tour dans notre sac, plein de surprises se préparent, à retrouver sur upseen.bandcamp.

Raphaël : Faire plein de concerts dès qu’on pourra ! Et puis on a hâte hâte hâte de se remettre dans la création à toute berzingue. Sans surprise, la production de l’EP a pris plus de temps que prévu, ça nous laisse avec une bonne envie d’enchaîner sur de la nouvelle musique.

Carambar ou malabar ?

Manne :  Malabar for sure! Et ses tatouages éphémères horribles qui t’arrachent les poils peu importe où tu places le tatouage ! ça me ramène à mon enfance !

Jules : Calembour du Carambar, à coup sûr.

Raphaël : Allez plutôt faire des biscuits !

Louis : Zouk !

Irving : plus je vieillis, plus mon humour ressemble 1er degré aux blagues carambar (qui sont d’ailleurs de pire en pire), alors carambar.