« Oh joli ! », Romain

Avec Talent : Salut ! Qui êtes-vous ?

The Rebels of Tijuana, enchanté ! Gang de missionnaires de la «rock music».

Quelle est l’histoire de la création du groupe ?

Le groupe s’est créé en 2008 et a la particularité d’avoir eu plusieurs line up. Près d’une quinzaine de musiciens au fil des années sont passés dans le groupe. À la base, on s’est formé dans l’urgence, on avait des concerts avant même les premières répétitions. On avait tous eu des groupes, on savait ce que c’était ; il fallait aller vite. On a toujours voulu faire les choses de manière spontanée. Peut-être trop. On a fait des centaines de concerts. Peut-être trop aussi. Certains y ont laissé des plumes. On a sorti pas mal de disques (LP, EP, compilations…). «Ça , c’est jamais trop», ça nous permet d’avancer artistiquement. On sort à présent notre 4e album «Asile». Il est double mais pas indigeste mon frère avec un virage très folk et cinématographique. On est plutôt dans une période à l’aise où l’on prend beaucoup de plaisir. Le groupe est stable depuis deux ans. On a envie d’avancer avec toujours plein de projets.

Quelles sont vos références et/ou sources d’inspiration ?

Pour faire simple dans les passions du moment, la musique brésilienne des 60’s : «la scène Tropicalia», les musiques de films français des seventies (De Roubaix, Gainsbourg, Demarsan pour ne citer qu’eux) et les Byrds, Dylan, Neil Young pour l’éternel. Nous écoutons tous beaucoup de musique, ça serait trop vaste de parler de nos obsessions par ici mais elles sont nombreuses. L’exercice est difficile. Il faut par moment se détacher de tout ça pour faire notre propre musique. Donc faire le vide. Et c’est très difficile, on a tendance à tout analyser en continu. C’est pour cette raison également que nous avons fondé le label Le Pop Club Records et que nous sortons des vinyles des groupes autour de nous qu’on aime. L’inspiration se fait avec tout ça.

Si vous aviez un souvenir à partager, ce serait lequel ?

Certains, on veut les oublier… une tournée allemande de trop…
Faire des bornes pas possible en Allemagne dans des conditions assez rock n’roll avec deux compagnes, choristes pour la tournée (elles avaient vraiment assuré), les enfumer en continu, les asperger de nos blagues de mecs qui sentent la bière, les empêcher de dormir, les supporter avec amour (et vice versa) et apprendre à l’arrivée qu’une est enceinte… Je n’en dirai pas plus.

Un mot pour la fin ?

Très fier de présenter «Asile», ce quatrième opus, enregistré sur bande chez notre pote Chris Hierro de Back to Mono Records à Lyon. Des bons moments en studio, il est comme fait maison. Écoutez-le ! Il y a beaucoup d’amour.

L’ESPACE DE TRAVAIL

LA CARTE D’IDENTITÉ

LA MUSIQUE

THE REBELS OF TIJUANA :