« YES WE CAN », Barack Obama
–
Avec Talent : Holà, une petite présentation ?
The Patient : Je m’appelle Alexis et j’ai 34 ans. Je suis né à Orléans, j’ai passé mon adolescence sur Paname puis je suis revenu m’installer à Orléans il y a un peu plus de 10 ans. J’ai commencé la batterie vers 10 ans et la guitare vers 15. Autodidacte, j’ai joué de la batterie en groupe en région parisienne à l’époque du lycée, puis de la guitare. Dès que j’ai su enchaîner des accords, je me suis mis à composer des songs. Le travail en groupe a été très bénéfique pour appréhender l’écriture et la composition.
A-T : Parle-nous de ton projet, qui est The Patient ?
T-P : En 2006, j’ai formé le groupe TOMIA avec deux frangins. J’avais déjà pas mal de compos que je voulais faire vivre en live. Du indie/rock avec une grosse présence scénique. On adorait jouer en live. En fait, je joue de la gratte tous les jours, j’ai une gratte acoustique à la maison et dès que je la prends alors j’écris une song. J’ai écrit beaucoup de titres que je ne proposais pas forcément pour TOMIA. C’est comme ça que l’idée d’un projet solo est né, THE PATIENT. Durant l’année 2016, après la sortie du dernier album de TOMIA, j’ai senti que c’était le moment de projeter seul et j’ai enregistré un premier EP de 4 titres « Romance », 4 songs qui sonnent indie/folk. Enregistré en 2 jours, j’ai tout fait seul. En janvier 2017, le batteur de TOMIA est parti aux États-Unis. Ça a été le point de rupture et de départ réel du projet THE PATIENT. J’ai écrit plus d’une vingtaines de songs de l’été 2016 à l’été 2017. On en retrouvera 14 dans le nouvel album que je viens d’enregistrer.
A-T : Prépares-tu un nouveau son ?
T-P : Oui, J’ai enregistré en pur DIY mon premier album « Mina ». Il est disponible sur le net et en physique depuis le 7 septembre. 14 titres mixés, mastérisés, écris et produits seul. C’est un album concept dans l’écriture des textes et des morceaux. « Mina » est le nom que j’ai donné à cette petite voix que l’on a tous en nous, qui nous guide mais qui nous fait aussi peur si on commence réellement à l’écouter. Pour ma part, c’est ce que j’ai fait. Je vais présenter un album, avec des influences différentes, indie, pop, folk, rock et hip-hop également. Je vis la musique comme jamais auparavant, sans limites restrictives au niveau de la création, et c’est ce qu’on pourra ressentir en écoutant l’album.
A-T : Comment se passe la production d’un morceau ?
T-P : La plupart de mes titres sont partis de ma gratte acoustique. Même les titres qui, une fois instrumentalisés, sonnent sans gratte acoustique ont été écris sur ma gratte. Je bosse chez moi, dans l’ancienne salle de répète de TOMIA, à peu près partout où je peux poser mon Macbook et ma carte son pour enregistrer les grattes ou les voix. Je fais toujours la musique en premier, je peaufine la prod et ensuite je pose mes voix. Après c’est mix, remix, écoutes, mix encore et master.
Aujourd’hui je fais en sorte (en tout cas par rapport à la sortie de mon premier album « Mina ») de présenter mes nouveaux morceaux en vidéo – vidéos que je produis seul également ou avec l’aide d’amis comme Jean-Michel Pique (réalisateur/producteur de spectacle) ou Michael Darosa (ancien batteur de TOMIA qui réalise également).
A-T : Qu’est ce qui t’a donné l’envie de te lancer dans le monde de la musique ?
T-P : Quand j’avais 10 ans j’ai vu mes cousins plus vieux que moi jouer en live, faire des répètes. Ça jouait du Sonic Youth, j’ai pris une claque monumentale. J’ai fait grandir cette envie par l’apprentissage en groupe, avec mon frère qui jouait aussi de la gratte etc. Aujourd’hui, je pense que la chose que je fais le mieux c’est d’écrire et composer des songs. L’introspection que j’ai pu faire ces derniers mois m’a permis de savoir aussi qui j’étais et ce que je voulais réellement faire.
–
–
–
L’espace de travail
–
La Carte d’Identité
–
THE PATIENT :