The Fat Badgers débarquent sur le mag et nous présentent leur nouveau clip : Magic Oyster. C’est rythmé, coloré et pleins de synthés, on écoute :

Bonjour The Fat Badgers, qui êtes-vous ?

Bonjour Avec Talent Magazine, The Fat Badgers, c’est un clavier, une guitare, une basse, une batterie, des machines et des voix sensuelles, le tout interprétés par quatre musiciens strasbourgeois.
Leopard Da Vinci (clavier, & machines) lance le projet en 2011 après avoir concocté des mash-ups en prenant des samples de Funk et de Soul superposés à des rythmiques électroniques inspirées de Daft Punk, Justice, Soulwax… Il invite ses trois potes Tasty Boubou (basse), Skeuv L’anguille (batterie) et Art Von Funk (guitare) du conservatoire de Jazz à jouer sur ses mixs. Le groupe se produit tout de suite sur scène et fera de la scène son local de répétition. En 2015, Art Von Funk quitte le groupe et sera remplacé par King Revel.

Vous nous en mettez plein la vue avec votre nouveau titre «Magic Oyster», accompagné de son clip très coloré, quelques mots là-dessus ?

Pour ce nouvel album, on a eu une approche de travail assez différentes des anciens EPs. On a utilisé aucun sample de groupe de funk, on est parti de rien et en composant nos riffs et nos grooves, on a créé nos propres samples. Magic Oyster vient d’idées de King Revel ; tout a été composé et enregistré à la maison à partir d’un riff de synthé sur un vieux Casio des années 80s. Le mix final a été fait au Studio Durango avec l’aide de Romain Clisson.
Le morceaux parle d’un vieux type, seul sur la plage et avec des concombres sur les yeux, qui attend l’amour. Une huître magique sort de l’océan et le prend avec lui dans les profondeurs… On voulait faire un clip sur ce morceaux et l’idée du dessin animé nous paraissait évidente, notre label Black Milk Music a contacté Pegbarians, un collectif d’animation néerlandais. Et zouip, le tour et joué !

Nous avons également découvert votre session live «Soul Train» : réaliser un clip en pleine ville, dans les rues de Strasbourg, ça devait être marrant non ?

C’est sûr que c’est rigolo de se retrouver avec nos costumes de lumières dans les rues de Strasbourg et de voir les regards amusés des gens, après c’est ce qu’on aime.
Déjà nos costumes sont très confortable et on se sent comme sur scène ; ensuite on aime bien rassembler les gens, créer des événements atypiques et ne pas avoir l’air trop intelligents. The Fat Badgers, c’est clairement fait pour faire danser sur des bons grooves mais c’est surtout pour faire délirer le public, et nous-mêmes !

«Soul Train» est devenu un concept à part, qu’est ce que c’est ?

Le Fat Badgers’s Soul Train consiste à faire revivre une émission du même nom et un contexte d’avènement culturel de la black culture (danse , disco , funk). Le tout modernisé et survitaminé (Groupe + danseur + MC + musiciens + Son/lumière/scéno). Il consiste aussi à faire la fête pendant 3 heures et vivre un concert d’une autre manière, plus immersive, en étant également acteur et pas simplement spectateur.

Plutôt vêtements à paillettes ou fluo ?

Vêtements à paillettes for sure, c’est rigolo d’être des boules à facette ambulantes sur scène.