Une énergie contagieuse, un amour infini pour le rock
et des futurs projets qu’on attend avec impatience :
rencontre avec Stuffed Foxes.
Hello Stuffed Foxes. Qui êtes-vous et comment êtes-vous nés ?
Nous sommes un groupe de rock, nous sommes six. Il y a une batterie, des synthés, une basse et trois guitares. On s’est lancé à l’automne 2017. Nous sommes pour la plupart potes d’enfance, tous de grands amis. On vit quasiment tous dans la même maison à Tours qu’on loue ensemble. On a notre petit studio dans la cave et notre collection de vinyles dans le salon.
Quelles sont vos influences musicales ? Y a-t-il d’autres formes d’art qui vous inspirent ?
Très jeunes, on a écouté les mêmes disques. A l’époque, dès que l’un d’entre nous découvrait un groupe il le partageait presque aussitôt aux autres. C’était beaucoup de rock, sous toutes ses formes. Quand on en parle entre nous aujourd’hui, on se rend compte qu’on a un rapport très intime à cette musique. Elle occupe une part très importante dans nos vies. On l’aborde de façon presque sacrée des fois parce que c’est cette musique là qui a exalté nos esprits en premier. On est donc influencé par le rock dans toutes ses déclinaisons. On pense que la substance de cette musique se retrouve chez plein d’autres artistes, par exemple Basquiat en peinture, Kerouac ou Ginsberg en littérature. Leurs oeuvres ont un imaginaire, une émotion très proche de ce qu’on aime dans le rock, ça nous influence beaucoup aussi.
Sur scène, vous débordez d’énergie, ça semble être un moment très fort pour vous ?
Le moment du live pour nous est intense, une recherche de sensations fortes. Brûler le plus fort possible pendant une heure et croiser les doigts pour que l’envie se transmette aux gens. Ça rate parfois mais quand ça marche, c’est vraiment un moment hors du temps, très beau.
Vous préparez un album qui sortira dans quelques mois. Des infos à nous donner pour patienter jusqu’en automne ?
On vient de terminer l’enregistrement, on est super contents. Maintenant il faut attendre que le label le sorte. C’est frustrant car on aimerait le sortir le plus vite possible, mais c’est comme ça. Ce serait dommage de ne pas pouvoir le défendre sur scène donc on reste patients. On va préparer des clips qu’on sortira en amont. On a aussi fini de composer le suivant. Il est prêt à être enregistré, donc dès qu’on a l’argent, on fonce le faire. Les morceaux du prochain ont été écrit en même temps que ceux que l’on va sortir en automne. Les deux disques auront une relation très étroite et formeront une sorte de diptyque si on peut dire.
