« Pas le temps de niaiser », Studio AA
Salut ! Qui êtes-vous ?
Hello, le Studio AA, un studio créatif pluridisciplinaire qui développe et accompagne des projets dans les domaines de la scénographie, de l’aménagement intérieur, du design d’objet et du graphisme. Nous cherchons à développer des projets à forte valeur créative, apporteurs de sens qui soient pour nous vecteur de plaisir de rencontre et d’expérimentation.
Depuis quand et comment votre projet est-il né ?
Notre projet existe depuis maintenant plus de 3 ans, initié à l’époque au coeur du noyau dur de l’association Abstrack, qui est une association de production d’événements festifs, un label, un collectif de dj et de producteurs. C’est aujourd’hui une association à l’initiative entre autre du Residante Festival, du label Abstrack record de la web radio : radio DY10, mais c’est surtout une communauté passionnée par la musique, amoureuse de la danse, qui cultive le faire ensemble, le faire juste. Les membres du Studio AA ont été des membres actifs de l’association a ces débuts notamment sur l’aspect création scénographie et graphique qui accompagnaient tous les événements de l’association. Ainsi le Studio AA a été créé dans le but de poursuivre ces expérimentations de manière plus officielle et de pouvoir s’y consacrer à temps plein. Le projet a bien évolué, s’est émancipé et a été depuis enrichi d’un pôle aménagement intérieur et design d’objet.
Pouvez-vous nous parler de votre travail ?
Nous sommes designers, dont la grande partie de notre activité est de la prestation de service, c’est à dire que nous travaillons pour des clients qui ont besoin de créations pour répondre à des besoins très divers, liés à la communication, à des usages spécifiques, pour se différencier ou pour informer. Pour mieux comprendre notre quotidien, nous divisons nous même notre pratiques du design en plusieurs étapes. Nous passons par des phases d’immersion dans l’univers et le besoin client par de la recherche des échanges qui nous permettent par la suite d’aborder la faisabilité et la stratégie de la demande. Vient les phases de direction artistique de storytelling qui sont des phases de co-création et d’idéation. Puis les phases plus techniques, liées à la production, au choix des matériaux, des fournisseurs ou collaborateurs. C’est un schémas qui permet de comprendre la diversité d’action de la pratique, qui est enrichie du fait que chaque projet ne se ressemblent pas et nécessitent souvent de réinventer notre méthode, nos collaborations et nos postures.
Ce qui fait la valeur de notre métier est la capacité à compiler un ensemble de règles, de contraintes, de cultures, pour générer des hypothèses de réponse, d’idées, de potentiels, qui devront passer par le filtre faisabilité, coûts, délais, sens, écologie, compréhension, nouveauté, et j’en passe. Il en sort des propositions qui sont le reflet de la conjoncture d’une multitude de variable. Ainsi tout notre travail doit être d’être capable de ça mais aussi de questionner tout ces facteurs pour permettre à l’innovation d’exister.
Quelles sont vos inspirations et/ou références ?
Du fait de nos 3 profils et bagages culturels, nous avons des inspirations très diverses c’est difficile d’en choisir à mettre en valeur parmi tant. Nous sommes sensibles à l’urbanisme, à l’architecture, à l’art, aux performances, au motion, musicalement il n’y a pas de frontières non plus. Difficile de donner des référence sans passer à côté de l’essentiel.
Avec quel matériel travaillez-vous ?
Un de notre matériel de base reste les outils numériques et plateforme internet, nous travaillons beaucoup avec nos ordinateurs, que ce soit dans le dialogue avec nos clients via mail, pour la gestion de projet, pour la veille et bien sûr pour la réalisation qui se fait via des logiciels comme la suite Adobe, mais aussi des logiciels de 3D, plans, rendus. Pour autant on aime prototyper et réaliser des projets IRL, on a un petit atelier, de l’outillage, une matériauthèque, qui nous permet de garder les mains dans la matière. Loin de nous l’idée de considérer les artisans comme des ressources ou de la matière, mais notre lien à la matière est corrélé aux collaborateurs dont nous nous entourons qui sont une «extension » de notre métier, la liste est infinie : peintre, menuisier, ferronnier, photographes, sound designer, musiciens, etc … Chaque projet est unique , qui peut être travaillé via des outils numériques ou plus artisanaux, en interne ou en collaboration avec des talents, des amies. Concernant les matériaux nous aimons ouvrir les possibles, nous n’avons pas réellement de matériaux attitrés. Bien sûr le bois et l’acier constituent une bonne base pour le structurel, mais nous apprécions beaucoup de matériaux différents, et sommes à la recherche et sensibles aux nouveautés, aux matériaux innovants, aux matèriaux composites, aux matières ayant des réactions lumineuses intéressantes. Chaque matériau évoque et amène une sensation différente. Ce sont autant de subtilités dans le langage du designer, dont le vocabulaire ne cesse d’évoluer.
L’ESPACE DE TRAVAIL
LA CARTE D’IDENTITÉ
Si tu étais une célébrité, tu serais...
Jésus
Si tu étais un film, tu serais...
La Montagne Sacrée
SI tu étais un livre, tu serais...
Premiers écrits
Si tu étais une ville, tu serais...
Le 清明 Seimei
Si tu étais un aliment, tu serais...
Sans gluten
Si tu étais un objet, tu serais...
Un sextoy