Shells In Tales

« On est pas là pour être ici », Shells In Tales

Holà ! Qui êtes-vous ?

Hello! Nous sommes Shells In Tales, un groupe de rock alternatif dispatché entre Londres, Paris et Toulouse.

Il y a Estelle au chant, Yarik à la guitare, Eddy à la batterie et Nico à la basse.

Quand et comment ton projet est t-il né ?

Le projet a débuté en 2015 à Toulouse… par petites annonces, à l’ancienne. Nico avait posté son annonce comme quoi il cherchait un groupe « sombre et sensuel » ou quelque chose du genre, Estelle a débarqué, puis Yarik. Le plus dur a été de dégoter un batteur dans le même mood, et après plusieurs auditions nous avons rencontré Eddy : le groupe était enfin au complet!

On parle ici de votre tout premier album, que pouvez-vous nous en dire ?

Notre premier album revient de loin, nous avions sorti une démo de 6 titres en 2016 suite à nos premiers mois de répétitions puis le groupe s’est séparé. Estelle est partie vivre à Paris, Eddy à Londres et Nico et Yarik sont resté sur Toulouse. Ce n’est que 3 ans plus tard qu’on s’est retrouvés et qu’on a pris la décision d’enregistrer pour de bon l’album qu’on n’avait jamais eu le temps de faire.

Estelle a ressorti les archives des répètes puis Nico – qui est également ingé son – a pris en charge la production de l’album dans son studio d’enregistrement à Montpellier. Une fois enregistrement, mixage et mastering terminés c’est Eddy qui est passé à l’œuvre pour les visuels et l’artwork. Pour l’anecdote, les voix ont été enregistrées directement dans l’appart de Nico pendant le premier confinement… ce qui n’a pas franchement plu au voisin du dessus (bisous Walt!).

L’album s’appelle Extinct Species. C’est à la fois une référence aux paroles du premier single, Static, et un clin d’oeil à l’historique du groupe : sa disparition, sa résurrection sous une forme inattendue – tout comme la créature robotique de notre pochette qui subsiste dans un monde dévasté.

Quelles sont tes inspirations et/ou références ?

Nous venons tous de l’univers du rock mais avec chacun ses petites préférences et influences, cela se ressent bien dans notre musique. Eddy est un grand fan de Rage Against The Machine et Yarik de tout l’univers stoner et alternatif des 90s (Kyuss, QOTSA, Nine Inch Nails, Alice in Chains). Estelle aime les trucs mélodiques un peu alambiqués genre Buke & Gase et Radiohead tandis que Nico flirte plutôt avec Interpol, Joy Division et Sonic Youth.

Un mot pour la fin ?

On revient de loin mais on est très fiers de cet album réalisé en totale indépendance, un choix assumé et à l’encontre du modèle de l’industrie musicale d’aujourd’hui. Nous revendiquons vraiment cette indépendance et cette liberté dans notre art et on espère que l’album vous plaira !