« The eyes, chico. They never lie. »

 

Salut ! Qui es-tu ?

Je m’appelle Sarah Meunier et j’aime m’amuser avec mon appareil photo.

Quand et comment ton projet est-il né ?

Lesquels ? 😁
Je fais avant tout des photos de rue car j’aime me balader, saisir l’instant. Montrer la beauté de mon quartier et de ce que je vois.
Comme je marche principalement à l’instinct, mes projets évoluent en fonction des rencontres ou des situations qui croisent mon chemin.
Pour être plus précise avec un exemple d’actualité, mon exposition à la Galerie Manjari qui devait avoir lieu en novembre et qui est reportée à…, est toute autre. Tout est parti d’une photo prise lors d’un vernissage d’une BD Manga absolument extraordinaire : « Last Man ». Le cliché du papa d’un des artistes, Jean-Marie Vivès qui tient la Galerie en question et de son petit-fils. Il m’a alors proposé d’exposer en me disant avec un petit sourire… :      « J’aime beaucoup tes photos de rue, tu ne fais que ça ? ». Ce moment où tu es partagé entre la joie d’exposer en solo dans un lieu parisien que tu respectes énormément artistiquement et où tu te demandes si tu vas être capable de sortir de tes sentiers battus. Allez osons comme disait Brel « Il faut se tromper, il faut être imprudent, il faut être fou ! L’homme n’est pas fait pour rester figé. Il faut arriver par discipline à n’avoir que des tentations relativement nobles. Et à ce moment-là, il est urgent d’y succomber. »
Alors voilà j’ai monté mon équipe, mes Super Héros à moi et ils vous attendront bientôt à la Galerie Manjari & Partners 9 Cité de l’Ameublement, 75011 Paris avec quelques jolies surprises.

Peux-tu nous parler de ton travail ? Quel matériel photo utilises-tu ?

J’utilise un Nikon, j’avais un D90 et maintenant un D750. J’ai toujours aimé l’image, le Polaroid, le Holga, toutes les façons possibles de mettre sur pause des instants, d’archiver la réalité.

Où puises-tu ton inspiration ?

Partout.

Passes-tu beaucoup de temps à retoucher tes photos ?

Je les passe souvent en Noir et Blanc, je travaille les contrastes, j’évite les retouches beauté et les montages sauf si cela est vraiment assumé, si c’est un parti pris. Je mitraille beaucoup et j’aime les traiter vite, du coup oui je suis souvent sur l’ordi.

Comment vis-tu la crise sanitaire ? Quels sont les impacts sur ton travail  ?

Cela a été plutôt un moyen pour moi d’explorer d’autres rivages, de faire une série de photographies plus intimistes, n’ayant plus mes modèles extérieurs, je suis devenue mon propre modèle.
J’en ai profité pour faire ma série « quarantaine », non sans humour, une femme de quarante ans en quarantaine dans son studio, le raisonnement du double sens des mots m’a fait sourire et chaque jour je me suis mise en scène, dans chaque pièce. Mon petit théâtre à moi, tout en prenant le risque de m’exposer, nue sur les réseaux. Je m’amuse à ma façon dans ce grand spectacle auquel nous participons. Parallèlement j’ai continué quand même dès que l’on avait besoin de moi, mes photos de rue, j’ai suivi certaines personnes incroyables, M. Alhassane Diallo pour ne pas le citer,  qui aidait à distribuer de la nourriture, des produits de première nécessité. Les images sont là pour mettre en lumière ceux qui se battent dans l’ombre et leur donner une trace pour avoir si possible des retours futurs, des aides.
Un mot pour la fin ?
Ma prochaine série devrait vous plaire…

L’ESPACE DE TRAVAIL

 

Espace de travail Sarah Meunier

LA CARTE D’IDENTITÉ

 

Si tu étais…

Un Manga

Last Man Manga

Un Aliment

piment

Un personnage

Automne

Un Objet

Cabine photomaton

Un Film

The Blues Brothers

Un Animal

Gorille

LES PHOTOGRAPHIES

 

SARAH MEUNIER