« Mazette ! », Sarah
Salut ! Qui es-tu ?
Salut, je suis Sarah, j’ai 22 ans, et je viens de Bordeaux. Pour l’instant je peins et dessine pour passer le temps, en espérant bientôt plonger dans le grand bain ! 🌞
Depuis quand et comment ton projet est-il né ?
Peut-on vraiment parler de projet à l’heure actuelle, je ne sais pas.
Pour le moment j’ai enfin trouvé un style de dessin que j’affectionne, qui m’inspire et avec lequel je pense pouvoir faire un bout de chemin. En avançant un jour après l’autre.
Je gribouille depuis fort longtemps, mais ça doit faire environ un an et demi que je m’y suis mise assez sérieusement. Ça s’est fait de manière assez naturelle, c’était une période où je pouvais consacrer tout mon temps au dessin et ça a été bénéfique, autant artistiquement parlant que mentalement. J’ai pas mal évolué et je veux continuer à évoluer, toujours ! Le prochain objectif étant d’étendre ce que je fais sur la peau de personnes consentantes et plus seulement sur du papier.
Peux-tu nous parler de ton travail ?
Pour le décrire en quelques mots ; linéaire, doux, onirique et féminin. C’est le fil conducteur que tu remarqueras dans toutes mes illustrations et qui s’est imposé sans que je m’en rende vraiment compte. Petit à petit la couleur est apparue logiquement. Le noir et le doré étant mes couleurs de prédilection. Le doré participe à l’onirisme et, plus simplement, j’aime ce qui brille. En peinture, j’ai commencé à utiliser le négatif, une façon de remplir l’espace en permettant de mettre en valeur de n’importe quelle couleur. Ainsi l’image est plus saisissante. Sans forcément parler de message à faire passer, je mise plutôt sur l’esthétisme. Ce que je cherche avant tout, c’est rendre hommage à la femme. Je suis fascinée par la représentation de la femme et de son corps dans l’art. Il y a tellement de façons de faire partager sa beauté, c’est un sujet infini et qui touche chaque génération. Je l’associe souvent à la nature, aux plantes, car ce sont pour moi des thèmes qui vont rarement l’un sans l’autre. Les plantes sont belles, fortes, captivantes, tout comme la femme.
Quelles sont tes inspirations et références ?
Énormément de choses. Tout autour de nous est synonyme d’inspiration. J’aime tout regarder et décortiquer. L’art du tatouage. Ensuite vient la peinture de la renaissance, la sculpture antique et la mythologie en générale. Ce sont mes principales sources d’inspiration, les courbes des corps et la douceur des visages, je ne me lasse pas d’admirer ça. Les icônes religieuses, pour la sérénité qu’elles dégagent et procurent au spectateur. Mais aussi le minimalisme, pour l’ingéniosité de ne garder que ce qui est vraiment utile et la pureté des lignes. Maintenantn si je devais te citer des noms d’artistes qui m’inspirent tout particulièrement, actuellement, je pense immédiatement à deux femmes. Maureen Wingrove ou Diglee, illustratrice de talent qui nous envoûte aussi bien par ses œuvres si touchantes, poétiques et cosmiques, que par sa façon de vivre et de penser. Et Eugénie Kasher, tatoueuse que j’admire énormément, pour son art cosmique qui fait vibrer, avec son esthétisme si onirique qui arrive à te faire voyager d’un simple coup d’œil.
Un mot pour la fin ?
Je pense qu’il est bien de ne pas se cantonner à une seule discipline et d’être un peu touche à tout. Ça ouvre de plus grandes perspectives. Si j’avais le temps, enfin surtout la motivation…, je serais en train de faire de la broderie de la main gauche, de la poterie ou céramique du pied droit, de la sérigraphie de l’autre main et de la gravure sur bois pour le dernier pied. Comme on dit : il ne faut pas remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même. Alors, personnes contraires à ça, je nous souhaite de réussir un jour à vivre selon cet adage. Fin.
L’ESPACE DE TRAVAIL
LA CARTE D’IDENTITÉ
Si tu étais une célébrité, tu serais...
Hayao Miyazaki
Si tu étais un film, tu serais...
Les noces funèbres
SI tu étais un livre, tu serais...
Alice au pays des merveilles
Si tu étais un animal, tu serais...
Une girafe
Si tu étais une saison, tu serais...
L’automne
Si tu étais un objet, tu serais...
Une plante