« La vie en (p)rose », Radia

Salut ! Qui es-tu ?

Hello ! Je suis Radia Belkhayat, j’ai 22 ans et je suis étudiante en master psychologie clinique et psychanalyse à Lyon. Je suis marocaine, arrivée en France il y a bientôt 5 ans.
Très sensible aux significations des prénoms, Radia en arabe signifie « la satisfaite ». Pour moi, cette lecture me dévoile à sa manière. Vivement saisi par cette destinée-satisfaite, j’aime à rendre mon entourage aussi épanoui que je le suis. Alors je m’y engage au moyen de mon projet professionnel, associatif et personnel. Les mondes de l’art, les rencontres et le partage sont à mon sens, racine certaine de joie et d’enchantement. Alors j’essaye tant que possible de satisfaire les regards par mes illustrations, les cœurs, les âmes par l’invitation à ma rêverie, mes écrits, et mes diverses créations.

Quand et comment ton projet est-il né ?

Mon projet Rêv(e)olution Orientale est né suite à mon arrivée en France. La rencontre avec un pays, une culture, et les personnes qui la forment m’a finalement nourri d’une impulsion à offrir en retour la beauté de mon héritage, de mon patrimoine et de sa beauté non travestie. Profondément intéressée à l’humain, à ses réalités, curieuse de ses ressemblances et ses singularités, Rêv(e)olution Orientale n’est pensé qu’en portrait. Je dessine beaucoup de visage, en espérant un jeu de regard, entre le portrait et le spectateur. Un jeu de transmission, de vibration, de résonance.
Je n’ai pas suivi de formation au digital, ou à l’art en général, je me suis laissée aller à la découverte des logiciels, à l’exploration des outils graphiques, ce qui n’a pas été sans peine, mais finalement en valait pleinement la peine.

Peux-tu nous parler de ton travail ?

Il s’agit d’une invitation au rêve, à la poésie et à la chaleur d’un Orient qui me touche. Il s’agit aussi de célébrer le corps, sa beauté, ses marques : sa force. J’aime dévoiler la femme arabe, la libérer des a priori, et lui permettre l’espace de tous ces plaisirs. Il s’agit aussi d’admirer les hommes, de faire l’éloge de leur sensibilité et d’offrir leur fragilité, et leur poésie.
Lors des expositions, des textes-poèmes accompagnent l’illustration de sorte à offrir une voix à ces visages et créer l’échange avec le spectateur. J’essaie de plus en plus à intégrer ce jeu sur ma page Instagram de sorte à ne plus transmettre qu’à moitié l’émotion espérée à mes followers.

Quelles sont tes inspirations et/ou références ?

Mon inspiration est celle de mon pays et de tous les mondes arabes. Je puise aussi de mes rencontres, d’où qu’elles soient, de la force des regards qui m’ont marqué et de leurs combats. Il y a aussi les femmes mauresques dont je me suis nourrie, puisqu’elles partagent sans retenue une beauté unique et une profondeur extrêmement touchante. Vous pouvez retrouver des tatouages berbères qui esthétiquement ou dans le sens symbolique qu’ils portent amènent à leur manière une seconde lecture. Et puis finalement, je m’inspire de la vie, dans toutes ses teintes, ses éclats, et ses nuances. Je me nourris de toutes ses belles diversités et de tous les messages d’espoir qu’elle nous offre.

Un mot pour la fin ?

Amour, Lumière et Poésie toujours.

L’ESPACE DE TRAVAIL

LA CARTE D’IDENTITÉ

Si tu étais une célébrité, tu serais...

Djalâl Ad-dîn Rûmi

Si tu étais un film, tu serais...

Poesia sin fin

SI tu étais un livre, tu serais...

Lettres d’amour

Si tu étais une ville, tu serais...

Fès, Maroc

Si tu étais une saison, tu serais...

Le printemps

Si tu étais un objet, tu serais...

Un bloc note

REVORIENT :