Nomen Zophrenzki

« Quand on est con on est con, moi je pense tout l’inverse », Lamanif

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Avec Talent : Hello ! Qui es-tu ?

Nomen Zophrenski : Salut je m‘appelle Nomen, j’ai 29 ans et je vis à Marseille depuis une quinzaine d’années. Je suis infirmier de profession et je consacre le reste de mon temps au dessin et à la peinture. Autodidacte, je dessine depuis l’enfance et me suis mis à la peinture sur toile depuis 2012. Mon style se rapproche de celui de la BD ou même de l’art naïf. Je m’inspire surtout de ma ville, de mon travail et de la littérature notamment mythologique. Une grande partie de mon travail est axée sur des scènes de vie marseillaise, ou d’autres villes comme Tunis où j’ai grandi. Le reste est surtout centré sur des travaux allégoriques voir ésotériques. Je participe aussi à des projets de bandes dessinées, et je viens d’éditer un album pour enfant qui est sorti le 20 mars : « La sorcière Microba », en collaboration avec une auteure Grenobloise.

A-T : Peux-tu nous parler de La Sorcière Microba?

N- Z : «La sorcière Microba» est un projet qui vient de sortir en mars dans toutes les grands librairies. C’est un album dessiné pour enfants (4-5 ans) qui raconte l’histoire d’une sorcière ayant pour amis des microbes et rendant visite aux enfants qui ne se lavent pas les mains et les dents. C’est donc une histoire à visée pédagogique et promouvant l’hygiène pour les enfants. J’ai réalisé les dessins en collaboration avec une auteure grenobloise qui est aussi instit’ et nous sommes déjà en train de préparer un second projet.

A-T : Qu’est-ce qui te fait kiffer dans ton style d’art ?

N-Z : Ce qui me plaît, c’est l’accessibilité de l’œuvre et de son sens qui, contrairement à l’art abstrait, découlent de soi et sont accessibles à tous. De plus, je suis un fan de BD et donc très influencé par des dessinateurs comme Humberto Ramos, El Diablo ou Jim Mahfood… Ce qui me plaît, c’est de construire un monde, des «règles» graphiques que l’on retrouve dans toutes mes œuvres, comme si les différentes scènes n’étaient que des parcelles d’une œuvre unique. Le style BD me permet aussi de mettre toujours une touche d’humour dans les scènes que je peins car mon but est que les gens sourient quand ils voient une de mes toiles.

A-T : Tu utilises quel(s) support(s) pour tes planches ? Et quel(s) matériel(s) pour le dessin ?

N-Z : Pour tout ce qui est dessins, je travaille sur papier technique et au posca. D’ailleurs, La Sorciere Microba a été entièrement réalisée de cette façon artisanale.
Mais entre-temps je me suis doté d’une tablette graphique qui me permettra d’être plus productif parce que la peinture sur papier est compliquée à modifier ou corriger.
Pour tout ce qui concerne les tableaux, c’est sur toile, au pinceau, au posca et à la bombe de peinture.
Je travaille aussi sur d’autres supports comme des statuettes en papier mâché ou des boîtes, enfin tout ce qui se peint.

L’espace de travail

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La Carte d’Identité

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Les Réalisations

NOMEN ZOPHRENSKI :

 

 

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