« Je me fourvoie », Mondstang

Salut ! Qui es-tu ?

Salut, moi c’est Mondstang, je suis une jeune graphiste originaire de Dijon. J’ai réalisé la majorité de mon temps d’études supérieures à Lyon et je suis tombée amoureuse de cette ville (que j’ai dû quitter pour habiter à Paris).

Depuis quand et comment ton projet est-il né ?

Cela fait un an que je poste régulièrement mes illustrations sur mon compte Instagram. J’ai commencé à dessiner mes personnages et créer mon univers juste après être rentrée d’Allemagne l’année dernière. C’était une sorte d’exutoire car j’étais démoralisée de revenir en France aussi rapidement. Je me suis alors réfugiée dans le dessin, pour exprimer ce que je ressentais à ce moment là, et de fil en aiguille, j’ai créé ma propre identité artistique, mes propres thèmes.

Peux-tu nous parler de ton travail ?

Mondstang, ce sont deux personnages qui représentent tout ce que je vois, entends, ressens, pense, en respectant une charte qui reste dans les tons bleu, rouge et rose. Un de mes personnages, le rose. n’a qu’un seul œil, un œil qui est inspiré de l’œil d’Horus qui est signe de protection. L’autre personnage, le rouge, ne peut pas voir et est souvent guidé par le personnage rose. Cela représente la polarité réflexive que chacun peut avoir. C’est vraiment le quotidien que j’essaie de définir dans mes illustrations.

Quelles sont tes inspirations et/ou références ?

Je m’inspire de tout ce qui m’interpelle ou attire mon attention : une image, un film, une citation, une musique, des sujets d’actualité, des sentiments ressentis au cours de la journée.
Mes artistes de référence sont premièrement Laura Callaghan qui utilise une large palette de couleurs et également de nombreux médiums à travers ses illustrations. Ce qui m’inspire le plus dans ses créations est la place de femme qu’elle accorde autant dans son thème que dans ses traits de crayon. Tu découvres réellement la femme dans sa vie quotidienne, dans une ambiance « bordel organisé », à savoir que beaucoup d’éléments pertinents sont représentés sur ses peintures et chaque détail est connoté et symbolique. Ma deuxième artiste référente est Robine Eisenberg, pour ses illustrations aux couleurs saturées qui nous rapportent en enfance. Des couleurs donc très nostalgiques… Donc un cadre très infantile qui en même temps s’adresse à un public adulte.

Un mot pour la fin ?

Aucune idée haha.

L’ESPACE DE TRAVAIL

LA CARTE D’IDENTITÉ

Si tu étais une célébrité, tu serais...

Keanu

Si tu étais un film, tu serais...

Edward aux mains d’argent

SI tu étais un plat, tu serais...

Boules noix de coco

Si tu étais une ville, tu serais...

Hambourg

Si tu étais une saison, tu serais...

L’automne

Si tu étais un animal, tu serais...

Un bulldog

MONDSTANG :