«It’s my belief that history is a wheel. ‘Inconstancy is my very essence,’ says the wheel. Rise up on my spokes if you like but don’t complain when you’re cast back down into the depths. Good time pass away, but then so do the bad. Mutability is our tragedy, but it’s also our hope. The worst of time, like the best, are always passing away»
Boethius, The Consolation Of Philosophy.

PRÉSENTATION

Mediogram c’est Tristan, et Tristan c’est un gars vintage, passionné et passionnant. On parle de lui pour ses photos de rue hyper inspirante, entre éditorial et poésie.

 

Hello, qui es-tu ?

Heyo ! Je suis Tristan Gruet, infographiste 3D senior freelance de profession, photographe de rue depuis toujours et pour toujours. Je bosse en argentique, c’est à dire sur pellicules, à l’ancienne, parce que je suis un peu comme ça – à l’ancienne -. J’ai fait une série couleur numérique exposée un temps à la boutique-friperie Look Vintage à Lyon, mais je ne me reconnais pas dans la couleur, alors depuis quelques temps je suis de retour au noir et blanc, comme quand j’ai commencé la photo.

Quand et comment ton projet est-il né ?

Longue histoire ! Petit, ma mère m’envoyait en centre aéré d’été ou en colo et ce toujours avec un jetable noir et blanc, j’adorais faire des photos ! Début d’adolescence, j’ai tout fait pour en refaire, en argentique bien sûr, parce que c’était y’a un moment quand même. Je prenais en photo les bâtiments, la rue et les gens dedans parce que c’était là que je me sentais vraiment libre et content quand j’arrivais à capter une belle lumière, une composition intéressante, un détail insolite. Après quelques années mouvementées sans vraiment prendre de photos, je suis parti un an à Madrid. J’ai alors repris les appareils, me suis acheté un mirrorless dernier cri pour repartir à l’assaut de la ville et m’exprimer, car je n’y arrivais plus depuis longtemps.
J’ai beaucoup appris sur moi en photographiant et le projet que je travaille aujourd’hui et depuis deux ans et demie est axé sur la solitude avec peu de sujets à la fois, la lumière et par extension les ombres, franches ou plus douces, pour parler de mes émotions et en provoquer chez le spectateur, la présence d’architecture ou de végétation pour confronter l’Humain à son environnement et parler de notre société, sur un plan assez intimiste avec l’usage du noir et blanc, dans l’optique d’éviter de faire dévier le propos avec la couleur. Mon but ultime, c’est d’arriver à parler de ce que je ressens tout en laissant tout l’espace possible pour que le spectateur puisse se projeter, créer ses propres histoires, retrouver ses propres démons.

Quel est, selon toi, le cadre parfait pour une photo ?

Je n’ai pas vraiment de cadre parfait – la rue est assez imparfaite -, ce qu’il me faut VRAIMENT, par contre, c’est une belle lumière, un soleil puissant. Rien de mieux que des contrastes marqués bien cadrés pour véhiculer une idée ou un sentiment, même de douceur. Après, ayant fait pas mal d’années d’études d’art, je connais très bien mes règles de composition, de répartition des masses, de notions de plans, de dynamiques, etc qui sont essentiels à une bonne photographie, pour moi.

Quelles sont tes inspirations et/ou références dans le monde de la photographie ?

J’essaie de me nourrir de mes propres émotions et d’autres champs de pratique artistique, comme la peinture et la bande dessinée. Les peintres réalistes, impressionnistes, et classiques de la Renaissance sont une très très grande inspiration visuelle pour moi. S’il fallait citer des photographes, j’adule un photographe de mode, pour ses mises en scènes, son humour et ses compositions, qui s’appelle Guy Bourdin et un photographe de portraits environnementaux qui m’inspire énormément pour son rapport au décor et au lieu, Arnold Newman.

Un mot pour la fin ?

On va se prendre un tandoori? J’en connais un petsam’.
Et mercé pour l’article, AvecTalentMag, *tout ça* de love <3

 

L’ESPACE DE TRAVAIL 

 

 

Création, Réflexion, Chill

 

LA CARTE D’IDENTITÉ

Si tu étais…

1Q84 de Haruki Murakami

L’automne

Coboy Bepop

Madrid

« Un chat, qui retombe toujours sur ses pattes »

 le fauteuil Lounge Chair de Ray et Charles Eames

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