« Less is more », Maxime Bolis
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A-T : Une petite présentation ?
Maxime Bolis : Je m’appelle Maxime Bolis, j’ai 26 ans et je suis designer graphique/illustrateur typographique en freelance. J’ai intégré le monde des arts appliqués à travers le graffiti, je me suis ensuite passionné pour la typo au cours de mes études. Je me suis donc intéressé au lettering par la suite. Sinon, je suis plutôt tourné vers l’univers du print, j’aime bien le principe du support papier ou matériel en général. Du coup, tout ce qui est bricolage ou truc dans le genre me fait bien kiffer.
A-T : Qu’est-ce qui te fait kiffer dans la typo ?
M-B : Ce que je trouve cool, c’est la facilité que donne la typo pour voyager à travers les styles et les époques. On y est tellement exposé dans la vie de tous les jours qu’inconsciemment, on peut identifier certains univers/ressentis bien définis à travers un simple mot. Ça me permet également de faire un lien entre le graphisme et l’illustration, ce qui est plutôt sympa.
A-T : Tu as l’air de vouloir nous faire ressentir des choses ou encore nous faire voyager à travers tes créations…
M-B : Je fais du mieux possible avec plus ou moins de réussite ! Mais en effet, l’objectif est que ça parle quand même un peu aux gens. Bon, après, il y a différents types de travaux : les petits dessins rapides que je fais à droite à gauche juste pour le plaisir de dessiner, et les travaux plus poussés, souvent en dotwork, auxquels j’essaie de donner plus de profondeur. Je trouve qu’avec un travail en dot notamment, on arrive à donner davantage de relief au rendu. On peut ainsi plus facilement se plonger dedans et se perdre.
A-T : Si on prend l’exemple d’une illustration en dot, combien de temps travailles-tu dessus ?
M-B : Tout dépend du format et du niveau de détails. Mais de manière générale, je ne comptabilise pas les heures de travail sur un boulot en dot. Je bosse en moyenne en sessions de 3 ou 4 heures pour ne pas saturer et préserver mon poignet. Certains travaux peuvent se faire dans la journée, d’autres sur plus de 50 heures. Tout dépend !
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L’espace de travail
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La Carte d’Identité
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