« L’art à tout à voir avec la vie, mais il n’a rien à voir avec l’art », Robert Rauschenberg

Avec Talent : Salut ! Qui es-tu ?

Mauviette : Ici Marianne, parisienne depuis toujours qui tend à s’enfuir vers plus de vert. 🙂 Ma formation, c’est designer global (archi, objet, graphisme) mais je suis plutôt multifonction : peinture, design d’objet, méditation, yoga, hypnose, nutrition… Je me passionne pour beaucoup de choses mais, depuis deux ans, Mauviette est au centre de ma vie ! La marque a vite grandi et les tattoos sont dans plus d’une centaine de boutiques en Europe, alors je me concentre sur de nouveaux projets plus personnels, comme la collection capsule de bijoux en plexiglass (Tiger Balm) inspirée d’un tattoo que j’ai dessiné. D’autres projets sont aussi en préparation !

Comment t’es venue l’idée de faire des tatouages éphémères ?

J’ai commencé à suivre plein de tatoueurs sur Instagram il y a quelques années et je n’arrivais pas à me décider pour me faire tatouer. Trop de talents, trop de beaux dessins, alors j’ai pensé à faire des tattoos éphémères aussi beaux que des vrais. J’ai travaillé pendant un an sur le projet, contacté les tatoueurs, suivi une formation de création d’entreprise, fait le design graphique, créé le site internet, en gros : tout toute seule de A à Z, sauf le nom qu’on a trouvé avec mon copain et on a bien ri. 🙂 Le jour où j’ai reçu les tattoos, je suis retombée en enfance. J’ai recouvert mon corps de tattoos pour tous les tester !

Peux-tu nous parler des caractéristiques de ces tatouages ?

Pour le style, c’est principalement du old school et du japonais parce que c’est ce que je préfère. 😉 Je choisis des artistes dont j’aime le travail. Le tattoo en lui-même est un decalco comme quand on était petits. Ils tiennent environ quatre jours et tout le monde les prend pour des vrais ! Je les fais fabriquer aux États-Unis, car c’est le meilleur produit que j’ai trouvé et il est aux normes cosmétiques européennes.

Travailles-tu uniquement avec des tatoueurs français ?

Les tatoueurs sont du monde entier. Il y a des Français, des Espagnols, un Italien, un Argentin, une Suisse… Je contacte les artistes sur Instagram ou parfois on se rencontre sur les conventions de tatouage.

Prépares-tu de nouvelles planches ?

La prochaine collec’ est pour 2019, avec uniquement des tatoueuses. C’est un milieu très masculin alors c’est intéressant de mettre des femmes en avant. Pour l’instant, seulement trois artistes sur dix-huit ont participé. Si des tatoueuses me lisent, n’hésitez pas à m’écrire !

L’ESPACE DE TRAVAIL

LA CARTE D’IDENTITÉ