PRÉSENTATION

Jeanne Villalonga, plus connue sous son nom de scène Madeleine est l’artiste musicale que nous avons choisis de mettre en avant pour notre collection 49. On aime : son univers, ses cheveux bleus, sa sensibilité et la guitare dans sa chambre.

Hello ! Qui es-tu ?

Aujourd’hui une artiste. J’ai pris conscience de mon statut d’artiste en écrivant mon premier album, pour Madeleine, en janvier 2019. Avant de choisir ce métier j’ai suivi, en parallèle à mes études et mon travail, 12 années d’enseignement au conservatoire en alto et collaboré avec d’autres artistes. J’avais besoin de franchir les étapes, petit à petit, pour me sentir suffisamment légitime d’écrire, de composer et d’interpréter mes chansons.

Quand et comment ton projet est-il né ?

Il est né fin 2018. Grâce au soutien de mon mentor j’ai pu m’échapper du poste que j’occupais et me lancer dans la construction d’un studio de musique. Je n’étais pas vraiment certaine de ce que j’allais faire une fois les travaux finis, j’espérais aider d’autres artistes à écrire, produire et promouvoir leurs projets mais mon producteur m’a fermement suggéré qu’il était temps pour moi de me lancer seule dans la chanson.

Tu as sorti un album en autoproduction récemment, tu peux nous en parler ?

C’est un album particulier parce qu’il appartient à quelques mois de ma vie. Il retrace les étapes d’une rupture amoureuse que je vivais à ce moment-là. J’étais motivée par l’idée de pouvoir offrir une forme de soulagement, un exutoire, aux personnes qui se retrouveraient dans une situation similaire. Dans l’écriture, j’ai essayé de rester la plus fidèle possible à la réalité que j’affrontais. Je me levais souvent la nuit pour écrire ce qui venait de me réveiller et même si je retravaillais les paroles et la musique à tête reposée j’en gardais le plus possible. On s’est ensuite concentré, avec mon producteur, sur l’arrangement et la production de l’album. Cinq autres musiciens et trois ingénieurs du son (pour l’enregistrement, le mix et le mastering) ont rejoint la famille pour donner vie à nos idées. J’aimerais profiter de cette interview pour tous les remercier et en particulier Lionel Capouillez, la cerise sur notre gâteau, pour son professionnalisme et son humilité.

Un album c’est du son mais aussi de l’image. Grâce au travail réalisé avec mon photographe et trois autres artistes, il existe un visuel pour chaque single de l’album. Le photoshoot s’est fait sur un rooftop de Tel Aviv sous les étoiles et le lever du soleil. Tout ca pour dire que l’auto-production offre une grande liberté mais elle n’est possible que par le biais de collaborations.

Un clip vient de paraître, comment a t-il été réalisé ?

Je cherchais un couple d’artistes avec lequel collaborer sur la chanson « et oui c’est ça l’amour ». L’objectif était de réussir à mettre en valeur la difficulté et la beauté de la construction d’une relation de couple. Je suis tombée sur Jeremie Flemin et Justyna Plutowska, deux patineurs artistiques atypiques qui mélangent le patinage traditionnel avec des danses contemporaines et urbaines. En découvrant leurs performances je me suis dit que ce serait incroyable de pouvoir les filmer. Ils dégageaient quelque chose de fort ensemble. Mon équipe de tournage a accepté de relever le challenge de tourner sur la glace dans la grande patinoire de Vitry sur Seine. C’était techniquement un vrai défi à réaliser. Les patins ont plus d’une fois frôlé la caméra. On a vraiment vécu de très beaux moments de sport et de tendresse le jour du tournage. On a fait un travail de dingue qui pour moi paye aujourd’hui, je suis très fière de ces images et de mon équipe avec laquelle j’espère retravailler vite sur le prochain clip.

Un mot pour la fin

Merci beaucoup, vous êtes les premiers à me proposer une interview. Les artistes qui débutent une carrière comptent énormément sur les médias indépendants pour faire connaître leur projet. Votre soutien m’est précieux.