« Rien de grand ne s’est fait dans le monde sans passion », Hegel
Salut ! Qui es-tu ?
Salut, je suis Léane Delanchy, une jeune illustratrice et graphiste !
Depuis quand et comment ton projet est-il né ?
Je ne bosse jamais sur qu’un seul projet, j’ai toujours plusieurs activités en cours. Le fait de multiplier les travaux me permet de rester créative et dynamique. Je suis encore étudiante, bien que free-lance en parallèle. Actuellement, je suis en train de monter une exposition avec une amie, mêlant autoportrait, photographie, graphisme et illustration. L’idée est de casser les barrières entre les arts visuels et les combiner entre eux. Il s’agit également de parler de l’évolution de l’art 2D à l’époque du numérique.
Peux-tu nous parler de ton travail ?
Je dessine presque quotidiennement depuis mes 4 ans. Lorsque j’étais petite, j’étais déjà fascinée par la thématique du portrait et ça n’a pas changé. Ce qui m’inspire le plus, c’est la diversité de la beauté humaine et la profondeur de nos regards, unique pour chaque individu. J’essaye de diversifier mes influences au maximum et de ne pas m’enfermer dans une zone de confort intellectuel. Les couleurs sont un des aspects les plus importants de mon travail. Je fonctionne beaucoup par période. En ce moment par exemple, là plupart de mes créations sont dans les tons bleus et je viens de me rendre compte que j’utilise cette couleur depuis que ma grand-mère m’a dit que la période bleue de Picasso était sa préférée. Les autres nous influencent continuellement de manière consciente ou non, et je trouve ça génial ! J’essaye également de m’inspirer des différentes cultures et ethnies que j’arrive à identifier et de ne pas systématiquement dessiner des personnages qui me ressemblent.
Où puises-tu ton inspirations ?
Je puise mon inspiration dans tout ce qui m’entoure. Les personnes que je rencontre, les illustrateurs et graphistes que je suis sur les réseaux sociaux, les expositions que je vois, les livres que j’essaye de finir, les podcasts que j’écoute… Parfois une phrase ou un mot employé par une personne peut-être un grand déclic.
Un mot pour la fin ?
Il faut être toujours plus curieux et surtout essayer de se remettre en question tout le temps afin de déconstruire nos préjugés et d’être un peu plus altruiste. Je pense qu’on ne peut pas créer de manière continue sans ce travail personnel. C’est tellement dur mais tellement essentiel.