Ladylike Lily

« We are sentimental animals« , The Dø

Salut ! Qui es-tu ?

Salut, je suis musicienne et chanteuse sous le nom de Ladylike Lily.

Depuis quand et comment ton projet est-il né ?

Ladylike Lily est mon projet solo. J’ai sorti mon tout premier EP « On My Own » en 2010.
À l’époque, je montais seule sur scène avec ma guitare classique, je jouais des arpèges et je chantais de petites histoires en anglais dans un registre Pop et Folk.
Neuf ans plus tard, 4 disques sortis en magasins, 200 concerts et beaucoup de très belles rencontres et collaborations, je reviens pour sortir un nouvel album, pour petits et grands cette fois-ci.

Tu as sorti ton album «Echoes» le 1er mars, peux-tu nous en parler ?

«Echoes» est mon premier livre-disque jeunesse. C’est d’abord une histoire pour les enfants dont j’ai composé les chansons, et j’ai illustré le livre également. C’est la première fois que je me découvre illustratrice, et réalisatrice par la même occasion. Je prends énormément de plaisir à apprendre de nouvelles choses, à ouvrir de nouvelles portes. C’est une vraie boite de pandore ce projet.

De quoi t’es-tu inspirée pour cet album ?

Cet album correspond à un temps dans ma vie où j’ai voulu faire une pause et me recentrer sur ce qui m’est essentiel en musique : prendre du plaisir et me satisfaire de ce que j’entends. J’avais perdu le goût et le sens de tout ça après mon dernier disque en français. J’ai été un peu baladée de maisons de disques en maisons de disques et j’ai perdu confiance en moi. Personne n’avait voulu signer mon deuxième album. Ça ne correspondait pas aux cases, il fallait définir à quel public m’adresser, quel concept associer à ma musique, quel style vestimentaire on allait me proposer, quelle coiffure (oui, ça s’est vraiment produit). À la veille de mes trente ans, je ne me suis plus sentie à ma place d’artiste, j’ai trouvé ce raisonnement ridicule et semblable à un plan de com marketing pour une pub de dentifrice alors j’ai lâché l’affaire. Je suis rentrée chez moi, je me suis baladée en forêt, j’ai lâché les réseaux sociaux et j’ai recommencé à composer de la musique. Ça m’a plu et je me suis amusée.
Tout est allé très vite ensuite, j’ai composé un album que j’ai proposé à mon label de toujours, Patchrock, basé à Rennes. Ensuite, j’ai proposé ces morceaux sous forme de spectacle à l’Armada Productions, très identifiés dans le milieu du jeune public.
Aujourd’hui, tout est prêt, l’album est sorti le 1er mars, et la tournée a déjà débuté. Nous commençons par une trentaine de dates un peu partout en France, dont le Festival du Printemps de Bourges en avril, mais je sais qu’on va bientôt pousser les frontières et qu’il va y en avoir plein d’autres.

As-tu d’autres projets en cours ou à venir ?

Le travail d’illustration que j’ai réalisé autour de ce conte musical me mène à d’autres endroits, là où je n’aurais jamais imaginé aller. On m’a proposé une première exposition au festival « Les Embellies » à Rennes pour présenter mes tableaux du livre-disque. Ensuite, j’irai faire une seconde exposition avec plus d’éléments (liés aux ombres visibles dans mon spectacle) pour l’ouverture de la saison culturelle du Théâtre Ducourneau à Agen. Ce sera en septembre prochain, entre deux dates de tournée.