Kein Mensch

« Aie un mot gentil pour tout le monde », me disait ma mère

Salut ! Qui se cache derrière Kein Mensch ?

Bonjour à tous ! Il se cache derrière ce nom une femme qui ne cherche pas spécialement à se faire connaitre de façon singulière même si son travail peut refléter sa personnalité. Mon nom fait parti la masse de gens qu’il représente. Aussi bien les Hommes (mensch) mais aussi bien personne (kein mensch). On m’appelle tantôt par l’un tantôt par l’autre. J’essaie d’être la plus universelle possible.

Quand et comment ton projet est-il né ?

Ce projet est né au fur et à mesure du temps. Je crois que l’idée de me lancer dans le tatouage a commencé à germer à la fin de ma première année post bac; il y a maintenant 7 ans. Je savais que j’allais me tourner vers le monde de l’art. J’ai toujours eu un contact avec l’art. Quand j’étais enfant, ma mère m’emmenait voir des expo et m’a toujours encouragé à dessiner, me développer. Donc après quelques années de beaux arts, j’ai tout lâché pour trouver mon apprentissage, car mon envie de devenir tatoueur se précisait. J’ai donc débarqué en octobre 2016 pour commencer mon apprentissage, évoluer dans le milieu pour au final monter mon salon (When You’re Strange) avec Eva Hagen en octobre 2018. Et voilà maintenant un an que l’aventure se développe de façon très positive !

Peux-tu nous parler de ton travail ?

Mon travail s’axe sur le minimalisme que j’exprime à travers le dot. Le minimalisme me sert à faire ressortir les formes les plus appropriées et sincères pour les notions que l’on veut que je traite. Pourquoi faire un visage complet quand l’entité peut être résumée par une forme ovale ? Générer un maximum d’émotions par la forme la plus simple. Passer par un coté épuré va un peu à l’encontre de la mouvance actuelle du tatouage, qui vise à complexifier tout. Passer par le minimalisme aussi, est pour moi une quête constante vers la vérité. Une forme se révèle par son essence. Et cette essence est sa nature profonde. Sa forme véritable.

Quels conseils donnerais-tu a un(e) jeune voulant se lancer dans le monde du tatouage ?

De s’accrocher ! De travailler encore et encore son univers et ses bases. Le monde du tatouage a besoin de personnalités singulières. Pas d’une énième personne a reproduire un dessin chopé sur Google. Montrer que l’on a des choses à dire, toujours avec un maximum de sincérité.

Un mot pour la fin ?

J’en profite pour remercier toutes les personnes qui me permettent de rendre mon projet possible.
Celles dans l’ombre qui ont cru en mes capacités bien avant moi.
Merci à vous tous.