Le groupe Kosmos sort un nouvel EP, et nous en avons profité pour leur posé quelques questions afin de s’immiscer un peu dans leur univers. On écoute le titre « Chante moi l’amour en brésilien » en confi-live : 

Salut Kosmos, bienvenue sur le mag ! Qui êtes-vous ?

Un groupe de Pop française aux influences bigarrées. Des musiciens passionnés. Des explorateurs de groove aux coeurs sensibles. Mais avant tout, des raconteurs d’histoire !

En mars dernier portrait votre 1er EP «  Des Kollages », vous pouvez nous en dire plus ?

C’est un EP qu’on a enregistré en Octobre au Studio Bellagio sous la direction du réalisateur Nicolas Mollet . On en est super content, parce qu’il porte la marque de toutes nos influences. Cet EP est résolument POP. On peut y entendre du Funk, de la bossa, du rock, de l’electro… mais toujours au service des histoires que l’on veut raconter. Finalement, on est très libre dans nos arrangements, on ne se met jamais aucune barrière. On aime bien explorer des nouveaux genres et évoluer en dehors de notre zone de confort, parce que c’est là qu’on se sent le plus créatif. C’est notre interprétation de la variété française. Une structure assez fixe (couplet refrain pont) dans un environnement musical totalement libre.

Pour nous, la forme doit être au service du fond. On part toujours des textes. Quand on bosse, on se demande toujours : qu’est-ce que le texte veut raconter et quel est le meilleur moyen de le raconter ?

Quelle est l’origine et la signification de ce nom d’EP : « Des Kollages » ?

D’abord tout simplement, parce nous sommes 5 musiciens aux influences radicalement opposées. Un batteur métaleux, un bassiste qui écoute du funk 24h/24, un guitariste qui étudie le Jazz au CRR, un claviériste issu du monde de la techno, et un chanteur aux influences Pop-Rock. On pourrait se demander ce qu’on fout ensemble, mais au final tout le monde y trouve son compte. On aboutit à un équilibre, à un Kosmos !  D’où l’idée que notre musique est avant tout un collage surprenant d’influences.

Ensuite, il y a le jeu de mot avec le « décollage ». Déjà pour un premier EP, on trouvait ça cool. Mais le terme « décollage » renvoie surtout aux textes des morceaux. En effet, les 5 titres doivent s’écouter comme une seule histoire mettant en scène un narrateur qui cherche à s’échapper du monde moderne pour fuir dans son imaginaire. Cet EP doit être entendu comme un appel à l’évasion, mais également comme une critique de notre société actuelle qui cherche à optimiser le moindre aspect de nos existences et qui ne répond plus à nos besoins d’évasion. Aujourd’hui, on a des applications pour optimiser nos trajets, nos relations amicales, nos relations amoureuses… Comme si la société cherchait à nous transformer en machines à calculer rationnelles. Mais nous ne sommes  pas des ordinateurs, au contraire, même ! Heureusement, l’imagination est là pour nous sauver, pour nous aider à décoller, à prendre de la hauteur. C’est ce que cet EP essaye de raconter ! C’est l’idée centrale des textes de Tom (le chanteur et parolier du groupe).

Un 1er EP ce n’est pas rien, quelle a été votre impression à la sortie ?

Les circonstances étaient particulières, car c’était au début du confinement. On a dû annuler la release party et tous les concerts prévus au printemps et à l’été. Mais au final on était tous très émus de pouvoir partager ça avec tout le monde.  Déjà parce que ça fige notre travail dans le temps. Et ensuite, parce que c’est la concrétisation du travail de dizaines de personnes : le groupe, le réal, les ingés, mais également le manager, le graphiste, la photographe, toute l’équipe de prod du clip etc. C’est l’aboutissement d’une aventure collective incroyable. Donc c’était très émouvant de voir tout ça se matérialiser.

Un mot pour la fin ?

Allez jetez un oeil à notre site : http://danslekosmos.fr 

Vous pourrez  télécharger votre carte d’embarquement et sculpter votre cabine vers l’ailleurs !