« On peut jouer avec mais il faut pas s’y pendre », Iannis SR

Avec Talent : Bonsoir ! Une petite présentation ?

Iannis : Salut, je m’appelle Iannis SR, j’ai 29 ans. Je suis originairement installé à Annecy, en Haute-Savoie, mais je suis actuellement « on the road ». Je n’ai pas de salon fixe pour le moment et je tatoue dans différents shops et en convention. J’affectionne particulièrement le tatouage old school que j’aime réaliser aussi bien en couleur qu’en noir et blanc. J’essaye aussi de peindre des flashs dès que j’en ai le temps. C’est une autre facette du tatouage traditionnel occidental que j’apprécie beaucoup.

A-T : Depuis quand tatoues-tu ?

I : Je tatoue depuis trois ans maintenant. J’ai commencé à Montpellier chez David et Sophie de Badabing Tattooshop. Sans y avoir fait un apprentissage à proprement parler, c’est eux qui m’ont accordé leur confiance pour que je réalise mes premiers pas dans le tatouage.

A-T : Qu’est-ce qui te plaît dans ce métier ?

I : En premier lieu, j’adore le contact humain, en plus je suis bavard (rire), du coup ça me convient très bien. Si tu enlèves cette relation particulière entre le tatoueur et le tatoué, selon moi, tu perds l’essence du tattoo. C’est un truc d’humain à humain. Le monde dans lequel on évolue est de plus en plus tourné vers le virtuel, on perd le contact physique. Ça explique sans doute, en partie, pourquoi le tatouage est de plus en plus recherché par le grand public.
Ensuite, avoir un boulot où je peux m’habiller comme je veux, être qui je suis, et qui m’offre la possibilité de voyager un peu partout c’est vraiment la cerise sur le gâteau.

A-T : Quel a été ton projet tattoo le plus fou ?

I : C’est une bonne question, je ne saurais pas trop te dire… Je crois que c’est toujours assez cool pour moi quand un client pioche dans mes flashs, ça rend toujours la session de tatouage spéciale.

A-T : Quels conseils donnerais-tu à un futur tatoueur ?

I : Franchement, je suis encore un jeunot dans le métier, mais je crois que ce qui est important c’est d’avoir une vraie culture tattoo, connaître les mecs qui ont fait ce que le tatouage est aujourd’hui, et je ne parle pas que du old school. Ensuite je pense qu’il faut être prêt à bosser à fond : dessiner et dessiner encore, faire son œil et comprendre ce qui fait un bon tattoo. Si ton but ce n’est pas de faire toujours mieux alors lâche l’affaire. Enfin, je pense qu’il faut le faire dans de bonnes conditions, dans un shop, avec des gens plus expérimentés pour te guider.

L’espace de travail

La Carte d’Identité

IANNIS SR :

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