Découverte pour le mag, HSRS s’est prêtée au jeu de l’interview pour nous parler d’elle, de son nouvel EP ou encore de la crise sanitaire. On écoute :
Holà, qui es-tu ?
HSRS, qui veut dire High Self Reset System. C’est quand tu remet carte sur table avec toi même. Je me rappelle un jour je me suis dit. Qu’est-ce ce que j’aime moi ? J’ai écrit simplement les choses qui me venaient à l’esprit en premier. Pour faire une relecture de mes goûts et envies en tant que moi.
Il y a un autre truc intéressant c’est repassé les mots dont tu te sers quotidiennement un par un et trier ceux que tu ne veux plus utiliser ou associer de la manière dont tu le fais. Le concept de dire : »je suis toute seule ce soir » est vraiment différent de celui de dire: » je suis avec moi même ce soir ». Un coup à passer une magnifique soirée.
Tu as sorti ton EP ainsi qu’un clip. On veut tout savoir sur la réalisation de ce clip, la confection de cet EP et tout ce qui s’y mêle !
Le clip de miles a été tourné en Normandie sur les falaises d’Etretat et chez Chevalier Francoeur à Boisney qui confectionne des animaux en résine taille réelle, il a un parc de 200 animaux peut être dans un champs. Fou
Mon ami Joseph Bird le réalisateur de ce clip à adoré l’endroit et on s’est bien marré à faire ses portraits de nature morte.
Moi bien vivante au milieu je chante mon track. Un ami m’avait offert ce magnifique « Beam scope » lentille Fresnel qu’on utilisait sur les téléviseurs dans les années 70 pour grossir l’image.
Je porte une combinaison orange comme les prisonniers des camps en Syrie, ce morceau parle de Facebook, des réseaux sociaux et de comment certains jeunes perdus, en manque d’amour se font berner par des rabatteurs. Je dis que peut-être très loin je serais aimé.
Des fois on a très soif, on cherche de l’eau partout alors que la source est sous nos pieds.
Pour l’EP « DNA », je l’ai presque entièrement créé seule. J’ai été aidée sur le mix par Simon Gendrot, Kezo du studio Grand Ville et il a été masterisé par Sam John (Precise Mastering).
Conseillée aussi par Joseph Morice des Love Supreme de temps en temps. Sinon j’ai tout fait. Sur 3 ans environ parce que je l’ai fait par bout, et j’ai grandi avec.
Dans ma façon de proder, d’enregistrer. Je sortais de ce projet Bessa où je ne me sentais pas capable de faire les choses par moi même totalement, ou même de partager dans la musique avec d’autres, sereinement.
Je n’arrivais pas à délimiter mon espace vital de création. C’est difficile d’être entourée quand on est jeune parfois. Je ne savais pas comment dire non je crois. Maintenant je sais. Ça change absolument tout.
Comment vis-tu la crise sanitaire actuelle ?
Ça va, je crois. Je ne regarde pas la télé, ça me déprime.
Je garde mon énergie comme une précieuse denrée pour la mettre dans des choses constructives et positives et dans mes relations avec les gens.
J’attends que l’orage passe et même si parfois c’est dur j’essaie d’y mettre un certain recul.
Je ne suis pas dans la pire des situations. Je ne sais pas comment les autres le vivent.
As-tu des projets après cet EP ?
Pleins.
J’ai fait un beau projet de clip/ documentaire qui sort en Janvier avec une amie Hannah Rosselin. (Je le trouve beau personnellement). On est parties en décembre dernier au Cameroun filmer des gens dans un petit village en brousse. J’étais partie il y a 2 ans avec une amie scientifique pour recenser certaines especes d’animaux de cette jungle. J’ai rencontré des gens géniaux.
C’est un film sur les rêves des gens la nuit … a suivre.
J’ai aussi fait un autre EP ou Album. Je ne sais pas encore la forme qu’il prendra.
J’ai co réalisé un clip avec et pour Franky Gogo sur le titre « Purple Rest » qui sort sur son EP « Fast and Too much » vendredi 27 novembre aussi.
Et d’autres projets de musique avec d’autres artistes mais rien n’est formalisé 🙂
Le mot de la fin ?
Belle soirée à vous.
Belle journée à vous.