“La seule façon de devenir meilleur que l’on
est, c’est d’arrêter de vouloir être meilleur que les autres”

Hello ! Qui est Hellobato et pourquoi donc ce blaze si cool et frais ?

Salut ! Moi c’est Cyril, allias Bato ou Hellobato sur Insta. J’ai 32ans et j’ai toujours vécu en région parisienne. Pourquoi Bato ? C’est en référence au héros de mon manga préféré Kenshin le vagabond.

Comment s’est créé ton projet tattoo et depuis quand tu mènes ta barque (ahah) ? T’as des envies particulières dans le turfu ?

Ça n’a pas été immédiat. J’ai toujours plus ou moins griffonné, mais rien de fou et puis surtout, je ne me trouvais pas de talent particulier. Puis j’ai commencé à me faire tatouer. Ça à tout de suite été un coup de cœur pour cet art, l’ambiance, l’univers, le moment d’échange, la symbolique d’avoir une partie de mon histoire à jamais sur moi et tout ce qui pouvait aller avec. Sans réellement m’en rendre compte, mes griffonnages ont pris un sens. Au début je me disais juste que ça serait cool de vendre mes dessins pour que les gens se les fassent piquer ou même de les donner gratos à des shops. Le dessin était devenu une passion et je m’en foutais de l’argent, mais un jour je me suis dit « Pourquoi pas moi ?« . J’ai débuté en autodidacte, ça m’a pris énormément de temps à apprendre, j’ai baissé les bras plus d’une fois parce que je devais conjuguer ça avec mon boulot de DA dans le digital. Mais une passion est une passion et on y revient toujours. J’ai eu de la chance et j’ai fait les bonnes rencontres, je me suis accroché et ça fait maintenant un peu plus de 2 ans que je me suis lancé sérieusement. 
Mon envie la plus profonde, c’est d’arriver à en vivre pleinement un jour, mais je sais que ça viendra.

Est ce qu’il y a un projet fou que tu voudrais réaliser ?

Pour le coup oui. Je voudrais réussir un projet un peu fou dont j’ai eu l’idée il y a un an, qui serait d’aller tatouer en extérieur dans des endroits avec une vue incroyable ou un peu insolite. Un mélange entre l’expérience de l’âme et du corps. J’essaie de préparer quelque chose pour cette année so… stay tuned comme on dit !

Quelles sont tes inspirations ? Et comment décrirais- tu ton style/univers ?

Je me suis longtemps cherché et encore aujourd’hui je ne suis pas sûr d’avoir véritablement trouvé « mon style ». Est-ce que c’est réellement possible pour un artiste ? Mais bon ne rentrons pas là-dedans, je pourrais tenir des heures ! Pour te répondre, je suis un amoureux de la mythologie grecque, de l’iconographie japonaise et de sa culture pop. Du coup j‘essaie d’arriver à un bon compromis entre ces deux univers. Graphiquement, j‘essaie de jouer avec fatlines et fineline et de réhausser le tout avec des éléments de couleurs. Le bleu surtout, c‘est mon petit kiff

A part chanter/danser dans ta voiture et tatouer, t’aimes quoi dans la vie ?

Ahah ! C’est vrai que pour éviter de crier en voiture, je préfère chanter et danser même si je rage un peu en story quand même ahahah. Sinon à part ça je suis hyper basique. Je suis fou de sneakers, de ramen, je passe un peu trop de temps sur ma console, je suis gaga de Luna ma chienne, j’aime beaucoup trop végéter au soleil, j’ai dû voir Son of Anarchy en entier 4 ou 5 fois et quand je vais pas bien je regarde Fast & Furious 1. Normal quoi ! Non ? Non ?!  Ah si ! Final Fantasy… C’est ma vie ! Pourquoi personne n’a jamais essayé d’adapter le BlitzBall ??

Est-ce que l’apocalypse a changé quelque chose dans ta façon de travailler ? Comment se sont passés tes confinements créativement parlant ?

Moi qui ai tendance à la déprime, au premier confinement je me suis retrouvé à ne plus bosser pendant plusieurs mois et à avoir énormément de temps pour moi. Ça m’a fait du bien, j’en ai profité pour lire, dormir, penser à ce que je voulais vraiment faire de ma vie, m’intéresser à de nouvelles choses et faire des tutos Chai Tea Latte. Du coup créativement parlant c‘était super ! Mais surtout, je me suis sorti la tête des réseaux. Même si c’est un outil de travail puissant c’est aussi sur pas mal d’aspects un fléau, même pour les artistes (on en parle pas assez) et je pense qu’il est bon d’apprendre à en sortir un peu pour se recentrer sur soi, son art et la vraie vie. Chose qui est difficile (et pour moi le premier) car tout est fait pour que tu y restes, te faire croire que si tu disparais deux jours des internets ta vie s’effondre. C’est faux.

Et du coup, avec les dernières annonces, comment tu vis la situation à Paname ?

À dire vrai autant le premier confinement je l’ai bien vécu, le second pas du tout, celui ci c’est un peu un entre deux. Un mélange entre une petite déprime de plus pouvoir piquer, une démotivation à créer et en même temps il a fait beau, ça me laisse du temps pour mieux m’organiser, arriver en bombe à la sortie du confinement. Puis tous les projets qui devaient arriver ou se finir ben… ils ne sont que reportés finalement, donc c’est pas si terrible. Le vrai truc que je sens c’est la gronde du métier et le ras le bol d’être les dernier.es à être considéré.es. Espérons que le bout du chemin n’est plus si loin !

Un mot pour la fin, une dédicace, une blague, un truc ?

Je voudrais remercier mes parents sans qui je ne serais pas là aujourd’hui, merci à l’académie des césars… ah non mince c’est pas le bon truc !

En vrai un énorme merci à tous les tatoué.es qui me font confiance, ma copine qui me supporte et ceux qui m’aident à avancer.

Et surtout « Choisis la marque de bière qui te plait, du moment que c’est une Corona ! »

L’ESPACE DE TRAVAIL

 

LA CARTE D’IDENTITÉ

Si tu étais une série, tu serais...

Sons of Anarchy

Si tu étais un personnage réel, tu serais...

Homère

SI tu étais un livre, tu serais...

Troie de David Gemmell

Si tu étais une ville, tu serais...

Kyoto

Si tu étais un animal, tu serais...

Un ours (sans hésitation)

Si tu étais un plat, tu serais...

Un plat de Ramen de chez Kodawari

HELLOBATO :