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« Après ma chute dans les toilettes, j’ai dessiné ça », Angélique

Salut ! Qui es-tu ?

Je m’appelle Angélique et j’ai 25 ans 🙂

Quand et comment ton projet est-il né ?

Je me suis fait tatouée à 17 ans et j’ai commencé à vouloir faire ce métier à ce moment-là :). Je n’ai pas commencé tout de suite car j’ai fait des études en arts plastiques avant afin de perfectionner ma technique en dessin. C’est à partir de la deuxième année de fac que j’ai commencé à apprendre le tatouage toute seule !

Peux-tu nous parler de tes tatouages ?

Quand j’ai commencé j’étais néophyte, je ne connaissais vraiment rien du milieu du tatouage, que ce soit les codes ou encore la connaissance des styles qui existent.
J’avais déjà un peu mon style mais il n’était pas tout à fait affirmé, et il fallait pouvoir l’adapter en tatouage.
Je me suis beaucoup cherchée ; je me suis intéressée tout d’abord au old school puis ensuite j’ai découvert le kawaii et le neotrad et on peut dire que ça a été un peu une révélation.
D’un côté, les couleurs, les paillettes du kawaii et de l’autre côté, la réappropriation du réel en sujet neotrad, ça me fascinait. Maintenant, j’essaie vraiment de mélanger ces deux styles quand il est possible de le faire, je mélange des éléments du kawaii (couleurs, étoiles, paillettes par exemple) avec des sujets neotrad qui sont un peu plus sérieux et «plus réaliste» sur la forme.

Quelles sont tes inspirations et/ou références ?

Pour citer des illustrateurs en premier lieu il y aurait Nicoletta Ceccoli et Mark Ryden qui ont énormément influencé mon style en dessin avant de commencer le tatouage.
Je regarde beaucoup d’images, de photos et je suis l’actualité du tatouage, je pense que c’est important.
Et parfois on trouve aussi l’inspiration dans la vie de tous les jours, des films, des conversations…

Des conseils pour un jeune voulant se lancer dans le monde du tatouage ?

Être motivé à 200% ! Le tatouage n’est pas facile à apprendre et il faut rester accroché car on peut se prendre de sacrés claques quand on commence. On passe par pas mal de «stades», un moment une évolution puis après une petite chute et après a nouveau une évolution et ainsi de suite. Mais j’ai compris que c’est comme ça qu’on évoluait !