« Oh la vache ! », Dimanche

Avec Talent : Salut ! Une petite présentation ?

Dimanche : Hello, je suis Marie, bientôt trente ans, déjà des cheveux blancs.

Depuis quand ton projet est-il né ?

Dimanche a vu officiellement le jour en mai 2015 lors du festival Klin d’œil, après plusieurs mois de préparation. En fait, l’idée était en place depuis octobre 2014, et s’est concrétisée au début de l’année 2015. Au départ, c’était simplement des porte-monnaie et pochettes pas très bien cousus, sans logo ni rien. Je me suis dit qu’il allait bien falloir prendre une décision : laisser ça en état ou créer une vraie marque, avec un nom, un logo, des photos et s’améliorer sur les coutures 😀

Pourquoi Dimanche ?

Le mot Dimanche véhicule quelque chose de positif, de tranquille. Le dimanche, on fait ce qu’on veut comme on le sent. Le dimanche, c’est aussi l’intimité, on se retrouve en famille ou en amoureux, ça nous appartient.

Que trouve-t-on chez Dimanche ?

Chez Dimanche, on trouve tous les accessoires qui tiennent dans la main : porte-monnaie, porte-cartes, porte-feuille, porte-passeport, pochettes, etc. et depuis quelques temps des sacs. Il y en a pour les filles et les garçons, pour les classiques et les plus audacieux. En revanche, rien pour les vegan, tout est en cuir !

Peux-tu nous parler du processus de fabrication ?

Alors sur mon bureau, aucun magazine féminin, pas de moodboard sponsorisé par Grazia ou Elle, tout vient de mes envies. Qu’est-ce qui me serait utile, qu’est-ce que je voudrais avoir pour mettre ma monnaie ? Au début, c’est une idée que je laisse évoluer tranquillement dans mon esprit. Quand je la vois plus précise, je la mets sur papier. Un croquis du modèle et très rapidement définir les pièces qui le composeront, le déroulé du montage. Je fais une première maquette en papier pour voir le volume du produit, son allure générale. Au besoin, je rectifie mes patrons et sinon je passe au prototype en cuir. Selon la complexité du produit, le premier est parfois le bon, et parfois il faut recommencer 4 à 5 fois pour être satisfait. Une fois que le modèle est validé, je fais fabriquer des emporte-pièces en métal à partir de mes gabarits. Ces emporte-pièces vont me permettre ensuite de découper rapidement et à l’identique mes cuirs. Ensuite je réalise le marquage à chaud avec mon logo sur le cuir et c’est enfin le montage sur la machine à coudre.
Je joue beaucoup avec les couleurs et les matières, j’adore par exemple marier deux noirs différents : un noir mat avec un noir très grainé ou brillant. J’achète mes cuirs au coup de cœur et je n’ai la plupart du temps aucun suivi dessus. Quand j’ai fini la peau, je n’en aurai plus. Cela permet de varier régulièrement mes propositions de couleurs et de proposer des petites séries ou des pièces uniques ! Autrement, cela deviendrait un travail à la chaîne et ne m’amuserait plus du tout…

L’ESPACE DE TRAVAIL

LA CARTE D’IDENTITÉ