« Il y a deux moyens d’oublier les tracas de la vie : la musique et les chats », Albert Schweitzer

Salut ! Qui es-tu ?

Salut, moi c’est François alias Difracto, j’ai 29 ans et je vis entre Strasbourg et Paris.

Quand et comment ton projet est-il né ?

Il y a 10 ans alors que j’étais bassiste dans différents groupes, j’ai découvert la MAO (Musique Assistée par Ordinateur). Ça m’a tout de suite fasciné, parce que les possibilités sont infinies et depuis ce moment, je n’ai pas arrêté de produire du son. Quand mon dernier groupe a splitté, je me suis senti prêt à me lancer pleinement dans mon projet solo : Difracto. Mais Difracto c’est pas seulement du son, c’est aussi des images. À la base, j’ai une formation de vidéaste et j’ai voulu créer un projet pour transmettre ma musique sous forme de son mais aussi d’images abstraites fabriquées maison, à partir de lumière, prismes et caméras.

Tu as sorti un EP en mai, tu peux nous en parler ?

Inside, c’est 5 morceaux qui représentent 5 facettes de ma sensibilité musicale, 5 extrémités de mon univers. J’ai voulu expérimenter un tas de choses. Sur 1605, on peut entendre ma voix pour la première fois ! Nira, c’est une collaboration avec Lara Issa et Midva, deux amis et musiciens de Strasbourg. Maladie du soir c’est un peu la représentation de mes démons nocturnes. Wood, c’est une balade chaloupée dans une forêt imaginaire et enfin, Orac représente la mélancolie du temps qui passe.

Quelles sont tes inspirations et/ou références ?

J’écoute énormément de musiques de tous styles, mais les artistes qui m’influencent le plus sont Flume, Moderat ou encore Amon Tobin… mais je pourrais en citer des tonnes.

Un mot pour la fin ?

Le confinement a du bon, je passe mon temps dans mon studio, et donc, après cet EP, il y aura plein d’autres choses à venir. N’hésitez pas à me suivre un peu partout si vous voulez en savoir plus !