Nouveauté sur le mag, nous parlons ici de Desmond Myers et de son tout nouveau single « Playing with Fire » accompagné d’une interview. On écoute :

Salut Desmond, bienvenue sur le mag ! Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Hey ! Content d’y être, merci beaucoup 🙂 Je suis chanteur compositeur pop / r&b / indie d’origine américaine, je viens de Caroline du Nord et j’habite actuellement à Atlanta… mais je viens régulièrement en France où j’ai passé quelques années et où habite ma team avec qui je fais mes titres. J’ai une affinité pour la scène musicale française auprès de laquelle j’ai énormément appris. Elle a une grande influence sur ma musique, même si je  ne chante pas en français. 

« Playing with Fire » est le premier single de ton prochain album. Que peux-tu nous dire à son sujet ?

Ça parle de la tentation et du désir ; notamment le combat pour maîtriser ces deux éléments dans le cadre d’une relation. C’est une chose qui existe dans toutes les relations mais aussi dans pleins des contextes plus personnels. Je ne cherchais pas à m’auto-condamner ou transmettre une message d’abstinence, plutôt le contraire : je crois qu’une bonne relation nécessite cette énergie. Mais c’est un peu une zone floue. Je voulais donc faire quelque chose de sensuel mais d’inquiétant en même temps. 

On aimerait en savoir un peu plus sur ton futur album, tu peux nous dévoiler des petits éléments ?

Quand j’ai composé cet album, ça a été une sorte de défi pour moi-même, celui de confronter des choses qui me troublent tout en mettant en avant mes combats personnels. Je me suis rendu compte que les artistes qui m’inspirent font tous ça : Prince, Frank Ocean, Rufus Wainwright, etc. C’est un bon compromis pour l’auditeur parce que, par nature, un artiste est souvent obsédé par sa personne, donc le fait de mettre en avant les choses dont on n’est pas le plus fier offre une perspective intéressante. C’est un peu comme l’exorcisme haha ! L’idée m’est venue après avoir discuté avec une amie qui m’encouragait à “aller là où ça fait mal” dans mes textes. Et donc c’était un peu le motto pendant la création et la sélection des titres. Donc il y aura un peu de malaise mais moi j’aime les jolies choses musicalement parlant alors ce sera, j’espère, un plaisir à écouter. Pleasure and pain quoi, haha. 

Tu as vécu 5 ans en France, et en 5 ans il doit se passer tout un tas de choses assez folles, pas vrai ? Quels sont les plus forts souvenirs que tu gardes de ces années-là ?

Il y en a tellement des souvenirs que c’est dur de choisir ! En vrai, j’ai une énorme nostalgie pour cette période. J’étais chanteur au Lido sur Paris donc une chose qui ne me quittera jamais, c’est ce souvenir : partir de mon petit appartement à Nation, prendre le métro en costume avec ma guitare sur le dos pour arriver sur les Champs-Élysées et voir se coucher le soleil, puis aller ensuite aux lodges pour me préparer pour le soundcheck. Il faut comprendre que je viens d’une toute petite ville en Caroline du Nord et j’ai grandi dans une ferme donc, jamais de ma vie, j’aurais cru qu’une telle situation puisse m’arriver un jour ! Je ne pensais jamais quitter ma ville. Donc il y a ça certainement, mais aussi la scène artistique, tant d’artistes m’inspirent toujours. Je pense aussi au cabaret de Madame Arthur à Pigalle, il y a là-bas des drag queens qui présentent un nouveau show toutes les semaines et ce qu’ils font avec juste leur (multiples) talents et leur charisme est vraiment dingue. C’est très beau. Je suis cliché mais Paris m’inspire beaucoup. 

Je te laisse le mot de la fin !

Je fais une fête virtuelle ce dimanche sur Zoom pour fêter la sortie. Ce sera présenté par Philippe Périssé sur Paris et je serai chez moi à Atlanta. Et il y aura toute l’équipe derrière le clip ! Les infos sont à trouver ici ou sur ma page Facebook! 🙂