« Silence ça pousse », Noëlle Bréham

 

Avec Talent : Salut, qui se cache derrière Curuba ?

Curuba : Le label a été créé par 4 potes producteurs, Vincent (Ditti), Valentin (Döm) et Yann et Alexis (Psycho Tropiques), ainsi qu’un artiste visuel, Hugo (FlashCum) et la trésorière, couteau suisse et mascotte, Isaure. Derrière Curuba, il y a toutes les personnes qui participent aux activités qu’on porte, des événements qu’on organise à nos sorties musicales. L’idée est que le label/collectif ne soit pas figé et que chacun puisse apporter une couleur aux différents projets de Curuba.

A-T : Pouvez-vous nous parler de l’histoire du label, d’où vient-il ?

C : On s’est rencontrés lors d’un festival collaboratif, pendant lequel chacun peut proposer un projet, une activité, une scène etc. On partageait le même goût pour la musique et la fête libre et ouverte à tous. Assez vite, on s’est tous retrouvés à squatter les mêmes lieux et à s’ambiancer sur les mêmes sons, dans l’amour, l’éther et les improvisations au mélodica. On a alors commencé à jouer et à organiser des événements ensemble, et l’idée de création d’un label est venue naturellement.

A-T : Quels objectifs aviez-vous lors de la création de Curuba ?

C : L’objectif de Curuba est d’être une plate-forme de diffusion de notre musique ainsi que des musiques qui nous influencent et qui nous touchent. Bien que les artistes du label aient chacun leur identité, on se retrouve autour de l’idée d’enrichir nos musiques d’influences diverses, allant des rythmes pré-hispaniques aux chants Maassai. L’idée est donc de partager ces musiques qu’on aime, à travers nos productions et la programmation des événements qu’on organise.
À l’image des rythmes lents et des mélodies chaleureuses qu’on retrouve dans nos musiques, on souhaite que nos événements soient une occasion de se soustraire à la frénésie quotidienne, de prendre le temps de profiter, partager et découvrir de nouvelles ambiances, de nouvelles sonorités. On cherche aussi à atténuer la frontière entre artistes et spectateurs, par exemple en mettant à disposition des instruments (percussions, marimba…), pour que chacun puisse participer activement à la fête. Enfin, on souhaite également être une porte d’entrée à Paris pour des collectifs et des labels internationaux qu’on apprécie et qui n’ont pas encore eu l’opportunité de se produire sur la scène locale.

A-T : Si vous deviez décrire Curuba en quelques mots, vous diriez que c’est…

C : Fruité, coloré, éclectique, hybride et trippant.

A-T : Des projets à venir ?

C : Oui on a plein de projets pour 2018 ! On va entamer l’année par la sortie l’EP de Kaöb – qui joue souvent avec nous et fait aussi un peu partie de Curuba – et la première édition de Mosaïque, une compilation qui va rassembler des artistes français et internationaux affiliés à notre univers. Il y a d’autres projets dans la marmite, mais on n’en dit pas plus pour l’instant.

L’espace de travail

La Carte d’Identité

 

CURUBA :

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