« Le monde appartient à ceux qui rêvent trop », Clarisse
Salut ! Qui es-tu ?
Salut ! Je m’appelle Clarisse, j’ai 25 ans et j’habite à Joué-lès-Tours, à deux pas de Tours, depuis deux ans. Je suis originaire de Valenciennes dans le Nord, ce qui fait de moi une amatrice de bière et de carbonnade flamande. Je suis passionnée d’art dans toutes ses formes et d’Histoire, en particulier tout ce qui touche au monde médiéval.
En terme de parcours, j’ai étudié cinq ans à l’Université de Valenciennes (Master Arts et Management artistique) dont un an en Erasmus à l’Académie des Beaux-Arts de Palerme pendant ma Licence. C’est là-bas, en Italie, que le déclic artistique est né, même si j’en ai vraiment pris conscience que deux ans plus tard…
Quand et comment ton projet est-il né ?
Je suis arrivée complètement par hasard en Licence d’Arts Plastiques après une semaine en fac d’Histoire, persuadée que j’allais devenir enseignante dans cette discipline. Spoiler alert : non. Je dessine et je m’intéresse à l’art depuis toute petite, mais c’est tout un monde qui s’est ouvert à moi à mon entrée aux « Arts pla ». Je me suis retrouvée baignée de plein de cultures, que ce soit par ce que l’on nous enseignait ou par les gens qui m’entouraient.
Pour ma troisième année de Licence, je suis partie sur un fond de pari (chiche on y va ?) en Erasmus avec ma meilleure amie à l’Académie des Beaux-Arts de Palerme et de nouveau ça a été un plongeon dans un grand bain culturel. Je n’avais presque pas de cours théorique et toute la pratique artistique que j’ai exercé (gravure, peinture, dessin) m’a amené à faire ce qui compose aujourd’hui mon travail : le pointillisme. Je ne sais absolument pas pourquoi, surtout qu’à l’époque je faisais énormément de peinture. Nous avions un cours de dessin pour lequel nous devions dessiner des objets du quotidien dans notre style, et comme j’aime beaucoup le travail de précision, c’est comme ça que j’ai commencé à faire du pointillisme, en dessinant une chaussure, une passoire et un épluche-légumes. Quatre ans plus tard je dessine des plantes et des corps de femmes.
Tes illustrations sont très complexes et notamment réalisées en dot, combien de temps y passes-tu en moyenne ?
C’est la question à un million ! On me la pose souvent, mais j’ai arrêté de compter mes heures de travail depuis un moment. Si je me base sur une estimation par rapport à ce que je comptais au début, je passe quinze à vingt heures sur un format A4 (21×29,7 cm).
Le dessin ne fait pas toujours partie du plus gros de mon travail. Je dessine évidemment beaucoup, mais la gestion de mes réseaux sociaux, celle des dossiers de candidatures pour des expos et leur préparation quand je suis sélectionnée me prennent aussi beaucoup de temps. Je suis aussi intervenante en arts plastiques dans un jardin d’enfants Montessori.
Quelles sont tes inspirations et/ou tes références ?
Avec du recul, je crois que cette idée de pointillisme a germé dans ma tête après un travail artistique sur une œuvre de George Seurat en première année de fac, c’est en tout cas la première fois que j’entendais parler de pointillisme, même si c’était en peinture.
Je suis énormément inspirée par les formes du corps féminin, que j’ai appris à regarder et à dessiner en cours de modèle vivant et en observant les œuvres dans les musées. La photographie artistique de nu féminin m’inspire aussi beaucoup, comme celle de Charlotte Abramow. Pour la composition de mes dessins, c’est au tout début l’œuvre photographique « Valley of the reclining woman » de Carl Warner qui m’a guidée.
Je suis aussi très inspirée par ce qui m’entoure, j’observe beaucoup ce qui se passe autour de moi, les paysages, la végétation, la ville, les visages…
En terme d’inspiration sans que je l’intègre nécessairement dans mon travail, j’aime beaucoup la gravure, que j’ai pu expérimenter pendant mes études. Je suis fascinée par tout le processus qui englobe cette technique, de la gravure (de toutes sortes) en elle-même à l’impression. Je suis une fane des comptes Instagram de linogravure !
Un mot pour la fin ?
Croire en soi ! Ceux qui me connaissent vont rire car je doute encore énormément de moi-même mais promis c’est un vrai conseil. Je me suis lancée en freelance comme un saut dans le vide après un « échec » professionnel en tant que salariée et je ne regrette rien du tout. C’est énormément de travail, je ne compte ni mes heures ni mes jours mais aujourd’hui je crois au moins en ce que je fais et c’est mon principal moteur.
L’ESPACE DE TRAVAIL
LA CARTE D’IDENTITÉ
Si tu étais un personnage, tu serais...
Kiki la petite sorcière
Si tu étais une série, tu serais...
Game of Thrones
SI tu étais un plat, tu serais...
Paris – Brest
Si tu étais une ville, tu serais...
Palerme
Si tu étais une saison, tu serais...
L’automne
Si tu étais un livre, tu serais...
Orgueil et préjugés