« Yes papi », César
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A-T : Parle-nous un peu de toi !
C : Je m’appelle César, j’ai 19 ans et j’étudie à la Haute École d’Art et de Design en Suisse en première année, je suis donc basé entre Paris et Genève. J’aime bien dessiner des trucs et écouter de la musique très fort.
A-T : Tu dessines depuis longtemps ?
C : Ouais, depuis toujours à peu près, puis c’est devenu plus « sérieux » après le lycée. J’aime bien varier les illustrations en utilisant différentes techniques : sérigraphie, gravure, risographie, etc. pourquoi se priver ? Tant qu’à faire, je suis étudiant donc c’est l’état suisse qui paye mes impressions héhé et puis, la sérigraphie par exemple, a des possibilités immenses : tu peux varier les supports, faire du freestyle avec tes impressions et même faire des erreurs sans problèmes. C’est vachement manuel et c’est ça qui est cool.
A-T : Depuis combien de temps t’es-tu lancé dans ton projet de graphisme ? As-tu un objectif particulier ?
C : Depuis l’année dernière, c’est tout récent. J’apprends tous les jours de nouveaux trucs en typographie et en graphisme, j’ai encore le temps d’expérimenter tout ça. Le but c’est de devenir super fort, ouvrir un studio et faire du graphisme pour le monde de la musique.
A-T : Pourquoi travailler pour des artistes musicaux ?
C : L’identité visuelle d’un artiste, je trouve ça super important. Ça te permet de visualiser l’atmosphère particulière du morceau ou de l’album. En ce moment, je fais des visuels pour des raves en Angleterre, c’est une super expérience pour commencer dans ce milieu.
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L’espace de travail
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