« I am not a real person i m a ghost trapped in a beat », Eminem
–
Avec Talent : Présente toi !
Captain Boo : J’ai 29 ans, fan de comics et de pop culture. J’aime avoir une vie pépère avec ma femme et mon chien (qui est un monstrueux chihuahua)
A-T : Comment t’es-tu retrouvé à tatouer ?
C-B : J’ai longtemps tourné autour du pot. Ma famille n’aimait pas ça mais moi j’ai toujours été fan. Donc à 18 ans, j’ai commencé à me faire tatouer et j’ai jamais arrêté.
J’ai fait des études d’art que je n’ai pas finies et puis j’ai tenté de rouler ma bosse dans le culturel. J’ai été monteur vidéo, j’ai réalisé des clips pour des potes, j’ai fait de la radio etc.
J’ai acheté ma première machine à 19 ans et j’ai fini par la donner à mon tatoueur car je n’étais pas prêt à me lancer.
Après un divorce, je me suis jeté à l’eau. Et là, je tatoue comme professionnel depuis 2 ans.
A-T : Des projets en vue pour 2017 ?
C-B : Beaucoup de projets. Le shop démarre bien et je commence à pas mal bouger. Je me suis mis récemment au old et j’ai pris le nom de Captain Boo. Ça me fait vibrer à mort ce style !
A-T : Quelles difficultés rencontres-tu ?
C-B : Le plus dur c’est le nombre de compétences qu’il faut avoir. La gestion, le commerce, l’accueil, la compréhension des demandes, l’empathie… Sans compter savoir dessiner. On dessine de manière permanente sur des gens, on fait un métier avant tout de service, on est d’abord des artisans. Si tu veux exprimer tes sentiments intérieurs alors peins des toiles. Si tu veux construire une pièce autour d’un vrai dialogue, là y a moyen que tu sois tatoueur. Et je te passe les compétences d’hygiène, de compréhension de l’anatomie et de précision. C’est pour ça qu’on ne s’arrête pas !
A-T : Le mot de la fin ?
C-B : Just Do It !
–
–
L’espace de travail
–
–
La Carte d’Identité
–