Le groupe Broken Back Michels nous balance son premier clip issu de son premier album. On en a profité pour leur poser quelques questions pour en savoir un peu plus sur leur univers. On écoute :

Salut ! Qui êtes-vous ?

Nous sommes les Broken Back Michels.
A la guitare, Michel Magic Finger, la basse Michel grosse baguette, la batterie Michel la Machine et Michel god mulet notre chanteur, qui est également le champion officiel de la coupe mulet en Europe ! Egalement présent sur notre nouvel album sortit le 23 Mars (VELU) on retrouve Micheline Fais moi mal, notre danseuse burlesque pendant nos shox lives (celle qui a les tétons lance-flamme) et Micheline Deathblow aux coeurs. Puis deux guest, Michel Organ Fury a l’orgue (des Smooth Motion et moundrag), et Michel Harp sucker (des Mojo Machines). Ca fais beaucoup de biceps.

Parlez nous un peu de vous, comment a été créé le groupe ?

Au début on s’est rassemblé autour de l’envie de faire des lives déjanté et un moyen d’assouvir nos idées les plus poilantes. On avait quelques influences personnelles qui se mélangeaient bien. Gros blues, folk/country, heavy et même un peu de glam. Pas mal de kitch. On a vite opté pour un second degré et incarnant des personnages satiriques sur des sujets qu’on montre un peu du doigts. Les gros muscles, les gros melons, les gros guns, etc en gros quoi. Démarré en 2016, le groupe a duré 8 mois seulement avant son premier split. Notre chanteur Michel God Mulet était partit pour une aventure en Amérique du sud. Il a remonté pendant un an, tous le continent en autostop de la pointe sud, Ushuaïa jusqu’au berceau du blues, le Mississipi et la Nouvel Orléans. Après deux mois la bas, un album folk lo-fi enregistré et des interminables cuites, c’était le moment pour lui de rentrer. en 2018 Le groupe a donc repris. Un an après on se cherchais encore car l’ambition était de sortir d’une proposition uniquement sur un univers décalé.
On a donc changé de line-up début 2019 et depuis un an, les retours et notre progression allaient dans le bon sens. Avec notre premier album VELU on est ravi de pouvoir présenter pour la première fois une musique en accord avec nos aspirations. Et en parallèle on continue sur scène a envoyer le paquet. Michel God Mulet casse des planches avec la tête, solos de tronçonneuse, Micheline assure un show ambiance «une nuit en enfer» aux cotés de Michel mystère notre catcheur masqué. bref notre prochaine ambition c’est de réussir a se dégoter un canon humain.

Pourquoi Les Michels ?

Pour faire bref, en citant Johnny et Eddy Mitchel « on veut des légendes», et sur un ferry on a croisé un type, nommé Michel, qui allait en Irlande dire salut a un pote a lui uniquement parce qu’il ne répondait pas au téléphone… La classe. Un vieux briscrad d’une soixantaine d’année. c’était un peu le Michel originel. et Broken Back c’est parce que on a mal au dos.

Vous avez sorti votre clip «Caveman’s Return, quelques mots là dessus ?

C’est le premier clip issue du nouvel album. On est très content du résultat. 2 autres sont prévus dans la foulée pour les mois a suivre. Réalisés également par Corentin Letessier, Arthur Jan et Tristan Falc’hun.
Le clip mets en scène une relation quasi érotique d’un lourdeau avec sa moto qui l’emmène voyager où il a besoin. La musique parle en gros d’une approche assez primitive des rapports humains. d’une part la condition homme/femme et les rôles attribués. Un homme des cavernes qui ne veux absolument pas aller a la chasse comme on aurait présumé de sa part. Il y aussi un point de vue, d’un vision du monde qui l’entoure et qu’il ne comprend pas vraiment. Comme pas mal d’entre nous en ce moment surement.

Et après ?

Bien entendu dans le contexte actuel c’est dur de se projeter a court terme mais, on espère pouvoir tourner pendant un moment avec notre album et concept de show-concert théâtral. (notamment l’objectif du canon humain live). On rejouera entre autres, au prochain festival de la coupe mulet en Belgique et notre champion prévoit de ramener le trophée a pied, 700km de marche en un mois de Bretagne jusqu’au festival. Également de continuer a explorer musicalement niveau composition. Entre autre sur une version folk/country-blues du groupe (avec laquelle on a réalisé un mini tournée vers le sud de la France, ou on jouait dans la rue pour mettre de l’essence et dormais la ou on pouvait, un sacré souvenir) a base de banjo, slide et guitare acoustique, des voix travaillées.
Michel Magic Finger, et Michel God Mulet, on un projet d’EP d’afro-blues : Fais moi du couscous chérie, (ry-cooder et ali farka touré) avec comme fil rouge d’aller se procurer un houd au Maroc, faire des prises sur places. Quand ça serra possible sous des jours meilleurs.