« Ça vaut le coup d’essayer, on sait jamais ! », Ben Ji
Salut ! Qui es-tu ?
Hello, je m’appelle Benjamin et j’ai 26 ans. Je vis, dessine, joue de la musique et travaille à Paris.
J’ai grandi en banlieue parisienne et après avoir obtenu mon bac, je suis parti étudier le cinéma d’animation dans le sud de la France.
J’ai réalisé plusieurs courts-métrages durant 5 ans là-bas et une fois le diplôme de Réalisateur-Concepteur 3D en poche, je suis revenu m’installer et travailler à Paris.
Depuis quand et comment ton projet est-il né ?
Je dirai que depuis mon enfance, j’ai toujours oscillé entre musique, dessin et cinéma ne sachant réellement quoi choisir. Cela m’a permis de m’intéresser à beaucoup de styles et d’univers différents, faisant grandir en moi une curiosité pour le nouveau et l’inconnu. C’est justement cette soif de renouveau qui m’a amené à cultiver une pluralité en moi et qui m’a poussé plus récemment à publier mes illustrations sur Insta.
Le cinéma d’animation occupe le plus clair de mon temps professionnel mais je n’ai jamais voulu m’y cantonner. C’est pourquoi j’ai décidé d’ouvrir un compte pour pouvoir publier et partager les illustrations que je prenais toujours plaisir à faire sur mon temps libre. J’ai pris du temps à m’acclimater et à adopter ce mode de communication visuel mais, grâce au retour des followers et aux différents artistes avec lesquels j’ai collaboré, j’ai petit à petit trouvé une ligne directive à travers le pixel art. Je voulais proposer un univers étrange et contemplatif. Un univers dans lequel on se sentirait bien, mais avec une certaine douceur mélancolique qui, je pense, me correspond et a posé les bases de mon projet actuel.
Peux-tu nous parler de ton travail ?
Je travaille actuellement sur un projet qui rassemblera une trentaine d’illustrations en pixel art. Elles présenteront des îles perdues aux confins des océans sur lesquelles la vie ne suit pas son cours tel que nous le connaissons. Les civilisations aux us et coutumes déroutantes s’y promènent et viennent s’y recueillir. D’autres fois, ce sont des havres de tranquillité où le temps semble s’être arrêté. J’affectionne l’idée de présenter un univers et d’y disséminer quelques indices afin que le spectateur puisse se raconter sa propre histoire en regardant mon travail. Je suis toujours étonné de voir à quel point les sens perçus par les spectateurs peuvent être différents de mes intentions. J’y vois là une profondeur supplémentaire très enrichissante pour moi. Le pixel art a du sens ici car il a, pour moi, cette force de suggestion et ce pouvoir d’aller à l’essentiel.
À terme, je souhaiterais proposer cette longue série en cours à une maison d’édition : j’ai toujours eu envie de transformer ces idées en un objet palpable que les spectateurs pourront feuilleter et faire découvrir à leurs amis.
Avec quel(s) support(s) crées-tu ?
J’ai beaucoup de logiciels et interfaces de travail mais pour mes illustrations, je n’utilise que Photoshop. J’y ai personnalisé mon environnement afin qu’il s’adapte aux besoins du pixel art. Mon matériel se résume à un ordinateur, une souris et un logiciel de capture vidéo pour enregistrer mes processus de création dans le but de les publier avec l’illustration finie.
Quelles sont tes inspirations et/ou références ?
L’avantage de proposer une illustration avec un univers différent à chaque fois, c’est que chacune d’elles est nourrie de ce qui m’inspire sur le moment. Cela peut être à travers une musique, un film, un artiste que j’ai vu la veille au soir ou une idée qu’un ami m’a suggérée.
Mon inspiration principale c’est ce que je vis au quotidien, les voyages et les discussions embrumées tard le soir avec mes amis. J’ai la chance d’être entouré par beaucoup de gens créatifs et diversifiés ce qui m’offre un véritable puits d’inspiration inépuisable.
Je peux quand même vous citer quelques artistes qui m’influencent beaucoup : Tsutomu Nihei – BLAME! / Sophie Guerrive – TULIPE / Etienne Chaize – HELIOS
Jeux video : ICO / Hyper Light Drifter / Ori & The Blind Forest / Dark Souls
Film : Princesse Mononoke / Interstellar / Mind Game / Contact
L’ESPACE DE TRAVAIL
LA CARTE D’IDENTITÉ
Si tu étais un personnage, tu serais...
Ashitaka
Si tu étais un film, tu serais...
Le Parrain II
SI tu étais un livre, tu serais...
L’Odyssée d’Homère
Si tu étais une ville, tu serais...
Paris
Si tu étais un plat, tu serais...
Empagnadas
Si tu étais une saison, tu serais...
Le Printemps