« Au royaume des aveugles, le roi est un aveugle qui dit aux autres aveugles qu’il voit », Big Flo & Oli
Avec Talent : Salut ! Qui es-tu ?
Barba Rossa : Je m’appelle Benjamin, 30 ans, marié, un fils et deux tout petits chiens.
Depuis quand ton projet est-il né ?
Aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours dessiné. Je m’y suis mis « sérieusement » il y a sept ans, pendant une période d’inactivité professionnelle. J’ai commencé par de l’abstrait pour passer le temps. Je suis passé de l’acrylique au dessin puis au street art pour revenir au dessin. C’est rapidement devenu une obsession. Au-delà de la passion, c’est un besoin maintenant. Je dessine tous le temps. De fil en aiguille, j’ai été amené à travailler avec un site qui proposait des dessins pour les tatouages de leurs clients (ils ont arrêté cette activité depuis) et j’ai surtout travaillé avec une poète de talent qui se nomme Marie Verney. J’ai réalisé 50 illustrations pour son recueil de poésies qui sort normalement très bientôt. Si la poésie vous intéresse, je vous invite à jeter un œil à son travail. Vous serez certainement surpris. 🙂
Quel genre de travail trouve t-on sur tes pages ?
Essentiellement du dessin avec une très forte influence « tatouage » et de temps en temps des travaux un peu différents. Je m’égare encore parfois dans la peinture.
Tu fais également des tatouages, comment t’es-tu retrouvé dans ce milieu ?
Assez logiquement finalement. Je suis moi-même tatoué et j’ai rapidement orienté mes dessins dans ce sens. Mais je ne voulais pas en rester là et j’ai décidé de chercher un apprentissage. Malheureusement, c’est assez compliqué et comme j’ai un enfant je ne peux pas me permettre de me délocaliser. Dans ma région, on a vite fait le tour des tatoueurs. Heureusement certains sont prêts à partager un peu de leurs temps et de leurs expériences. Avec leurs conseils, j’ai décidé d’essayer par moi-même et je dois dire que c’est le support qui m’intéresse le plus maintenant. Je suis bien déterminé à en faire ma carrière !
Un mot pour la fin ?
C’est surtout un mot pour ceux qui démarre. J’ai juste envie de leur dire que, quoiqu’ils fassent, il y aura toujours un public pour leur travail. Le début peut être très laborieux mais le meilleur conseil qu’on m’a donné et que je souhaite leur transmettre est de « ne surtout jamais baisser les bras ».