« Good luck… and don’t fuck it up», Avalon Lewis
Salut ! Qui es-tu ?
Avalon, enchantée ! Officiellement j’ai un diplôme en illustration et un second en design graphique, mais je touche à beaucoup plus que ces deux disciplines.
Depuis quand et comment ton projet est-il né ?
Je n’ai pas vraiment un seul grand projet, il y en a toujours eu plusieurs qui s’entremêlaient. Depuis le lycée, où je suis passée par une filière arts appliqués, je multiplie les expérimentations. Par exemple, j’ai fait du body painting et participé à des fanzines/webzines. Il y a eu une période pendant laquelle je faisais énormément de photos, j’ai commencé la customisation, le tattoo… Et j’ai toujours dessiné, évidemment c’est ma base. Depuis que mes études sont terminées, je tends à devenir plus professionnelle tout en continuant de m’éclater sur des projets bien différents.
Peux-tu nous parler de ton travail ?
Le cœur de mon travail c’est l’illustration, mais c’est important et vital pour moi d’être pluridisciplinaire. Je m’ennuierais si je devais rester collée à mes feuilles de papier ! Quand je crée une image, j’y mets des émotions bien personnelles, je suis beaucoup inspirée par mes rêves d’ailleurs. C’est quelque chose qu’on peut retrouver dans pas mal de mes dessins. Je ne sais pas trop comment décrire précisément ce que je fais, mais j’espère que ça fait ressentir de vraies choses aux personnes qui regardent mon travail.
On peut dire que tu es une artiste multi-tâches. Comment en es-tu venu à allier illustration, textile et tatouage ?
Changer de support ça permet de se renouveler, de tester d’autres techniques, de donner une autre ampleur à son travail. Le tattoo, c’est suite à la demande des gens. J’ai commencé par dessiner des motifs mais qui étaient encrés par d’autres et puis on m’a demandé si j’allais m’y mettre moi-même. C’est vite devenu important d’accomplir le processus de A à Z, et en plus j’adore ça ! Les customisations, j’ai commencé à en faire au collège de façon un peu officieuse. Au fil des ans, ça a pris de plus en plus de place. J’ai besoin de l’illustration pour tout en fait : c’est ce qui relie mes projets. Un croquis peut être transformé en plein de choses. J’adapte souvent un même visuel pour différents supports et ça transforme complètement le propos initial.
Quels sont tes inspirations et/ou références ?
Je suis énormément de créateurs sur Instagram, que ce soit dans le monde du tatouage, de la photo, de la céramique, de l’illustration, de la mode… Et j’utilise Pinterest pour regrouper toutes les images qui me marquent. J’ai un petit faible pour les illustrations du Moyen Âge et les costumes de Kaijus par exemple. Le cinéma d’horreur et dramatique m’inspire aussi beaucoup, comme la littérature (pas de genre spécifique cette fois). Mes illustrateur-ices favoris sont Patrick Kyle, Tin Can Forest, Patrick Kyle, Elenor Kopka, Rune Fisker, Laura Callaghan..
L’ESPACE DE TRAVAIL
LA CARTE D’IDENTITÉ
Si tu étais une célébrité, tu serais...
Ripley
Si tu étais un film, tu serais...
Suspiria
SI tu étais un plat, tu serais...
Burger végé au fruit du Jacquier
Si tu étais un animal, tu serais...
Un bébé paresseux
Si tu étais un livre, tu serais...
Boris l’enfant patate
Si tu étais un objet, tu serais...
Un plaid