« Stop thinking, start doing »

Souvent on réfléchit trop… la spontanéité c’est bien !

PRÉSENTATION

Aldo, ou plutôt Dorothée, est une artiste multi médium. Aujourd’hui nous la mettons à l’honneur dans notre collection 49 pour ses oeuvres céramiques minimalistes et sa personnalité pétillante.

Salut ! Qui es-tu ?

Hello ! Je m’appelle Dorothée, directrice artistique freelance depuis maintenant 10 ans. Je touche à tout : sérigraphie, linogravure, peinture, céramique, j’explore les techniques ! Je suis très attirée par la céramique et les arts décoratifs qui sont pour moi un équilibre entre un savoir-faire, une connaissance de la matière pour créer un objet et la possibilité d’y injecter sa propre esthétique, son univers.

Je donne aussi des cours de techniques graphiques d’illustration pour débutants depuis 2 ans. J’adore l’idée de pouvoir échanger, de transmettre et d’ouvrir le champ créatif à tout le monde. La créativité n’est pas un don, elle est accessible à toutes et à tous, il suffit d’en prendre conscience et de la laisser s’exprimer librement (c’est cette dernière partie qui peut être la plus compliquée!).

Quand et comment ton projet est-il né ?

J’ai découvert la céramique il y a 2 ans. J’avais vu passé un post instagram d’un workshop d’illustration sur terre à l’atelier Clay avec Léa Maupetit. J’ai de suite accroché, je suis devenue résidente à Clay Atelier à partir de ce moment.

Le projet est né grâce aux accidents et formes hasardeuses que permet la terre… Je voulais créer un petit photophore tête de mort avec des oreilles en porcelaine et la petite tête que je modelais ressemblait de plus en plus à un masque de Luchador. J’ai poussé l’idée et ma première statue-vase catcheur est née !

Depuis 1 an je crée et fait évoluer ma team de vases-statues Luchadors. J’en ai créé une quinzaine, chaque pièce est unique.
J’explore de nouvelles thématiques, j’ai envie de mêler toute l’imagerie de la lucha libre à la mythologie grecque comme avec mon Mino Taure – chaque Luchador a sa propre identité, son nom de scène – ou encore des figures féminines fortes. J’ai envie de donner plus de sens à mes créations.
En parallèle je travaille des formes plus organiques, abstraites, toujours en céramique mais qui n’ont rien à voir avec mes Luchadors pour le coup. Le seul point commun entre ces créations est leur fonctionnalité : ce sont des vases !

Peux-tu nous parler de ton travail ?

C’est un travail à double vitesse. D’un coté les créations réfléchies, bien préparées où je dessine mes modèles, je sais où je vais. De l’autre le travail instinctif. J’aime expérimenter, travailler l’illustration, le figuratif et à d’autres moments l’envie de questionner la forme, la matière prend le dessus. C’est de ces temps d’expérimentation que naissent la plupart de mes créations.

La collection des Luchadors est un projet qui s’est développé dans le temps car la céramique n’est pas mon activité à plein temps. Au plus je travaille sur mes catcheurs et catcheuses, au plus j’y donne un sens.
J’aime jouer avec toutes les contradictions qu’offre un catcheur en céramique : l’association inattendue de l’image virile du catcheur avec l’argile qui, comme cet homme masqué est très résistante mais malgré tout fragile et délicate, cassable si le coup est trop fort.
L’inattendu vient aussi lorsque ce catcheur virile poilu, avec sa une tête amovible (il perd la tête, jamais son masque !) se transforme en vase. Sa tête ‘explose’ en bouquet de fleurs. Toute en délicatesse.

Où puises-tu ton inspiration ?

Les cultures populaires, l’art folklorique, les croyances me fascinent et m’inspirent. Au même titre que l’art abstrait, la photo, le quotidien… l’inspiration est partout.

Un mot pour la fin ?

Je cherche des lieux pour exposer et vendre mes pièces !